Lundi 27 Mai 2024 – Départ 9H00 – 16° – couvert – Alt 219 m

C’est Mimi qui prend le volant ce matin, sur environ 71 kms.

Nous nous arrêtons sur le site «Collines Béarn», dans la région d’Amos Hurricana, une élévation de 386 m, où il est possible d’avoir une vue de la municipalité de St Dominique du Rosaire.

Hélàs, il pleut, la visibilité est très réduite. Passage à St Dominique du Rosaire qui fête ses 100 ans cette année, créée en 1924. La première famille arrivée dans la paroisse fût celle d’Alphonse Normandin en mars 1924, composée de 6 personnes. Me Blanche Normandin fut la première femme et seule femme pendant 4 ans. En 1927 une seconde famille arriva, celle d’Arthur Lavoie, c’est lui qui construisit la première maison encore habitée et à ouvrir un moulin à scie. A partir de 1928, les familles arrivèrent plus nombreuses. En 1937 on comptait 96 familles et 471 habitants. L’église sera construite de 1937 à 1939 ainsi que le presbytère.

St Félix de Dalquier – Amos, nous sommes sur la 111 – St Marc de Figuery – La Corne.

Bivouac à Val d’Or

Mardi 28 Mai 2024 – Départ 9H30 – 11° – Pluie – Alt 282 m

Nous passons par le syndicat d’initiative  pour prendre quelques informations.

Visite de l’ancien village minier de Bourlamaque. Ce village est constitué de 60 maisonnettes en bois rond qui témoignent des débuts de Bourlamaque en 1934.

La mine Lamaque, exploitée de 1935 à 1985 est à l’origine de la construction de ces maisonnettes et depuis 1995 la mine est l’un des plus beaux sites touristiques du Québec, connue sous le nom de «La Cité de l’Or». Dommage, elle n’est pas ouverte, la saison n’a pas commencée.

Les habitants de cet ancien village minier, ne peuvent plus apporter de modifications à l’aspect extérieur de la maison en raison du règlement municipal visant à préserver le cachet historique de l’endroit.

Hôpital avant

après

Maison des dirigeants

Un autre quartier «le petit Wesmount» avec son influence anglo-saxonne de l’architecture des maisons qui appartenaient aux cadres intermédiaires de la mine Lamarque.  

Plus loin au carrefour de plusieurs rues, se trouve un avion d’entraînement de type 33, communément appelé «T-Bird», c’est un don des Forces Armées canadiennes pour marquer leur présence dans la région valdorienne de 1955 à 1976.

Petit cocorico : l’aéroport régional de Val d’Or possède la 3ième plus longue piste d’atterissage au Canada après Dorval et Mirabel. Lors de son inauguration, le 5 Juin 1987, un Concorde d’Air France a pu venir faire une escale de quelques heures.

Son église ukrainienne construite en mai 1954, la première messe fût célébrée en Janvier 1955. En 1953, il y avait 200 ukrainiens à Val d’Or. Le révérend Rev Chayka est décédé à l’âge vénérable de 98 ans en 2022.

Son autre église orthodoxe russe avec son toit en forme de demi-sphère appelé «oignon», construite en 1954, elle peut contenir 150 personnes debout. Il y avait environ 500 habitants d’origine russe dans les premières années de Val d’Or.

(A l’époque, la messe durait plus de 3 heures et se faisait debout).

Son imposante église Saint Sauveur de Val d’Or construite en 1959 (pour remplacer celle de 1936).

Après-midi Intendance lessive, et se refaire une beauté, rendez-vous chez la coiffeuse pour Mimi et Sancho.

Petite intervention pour Samy chez Toyota, pour changer le filtre à gasoil, ce sera rapidement fait, par un mécano qui connaît bien le modèle HZJ75, il y a quelques années, il faisait l’entretien de ce type de véhicule dans le Grand Nord.

Nous allons faire un tour du côté du quartier minier, pour aller boire un petit verre au bistrot «L’Entracte», juste à côté du cinéma construit en 1936.

Bivouac derrière syndicat d’initiative

Mercredi 29 Mai 2024- Départ 9h30 – 7°- Couvert – Alt 282 m

Nous prenons la Transcanadienne (2 voies) qui passe dans la réserve faunique La Verendrye avec ses 4000 lacs et plus, l’eau est une richesse inouie. Elle englobe le Grand Lac Victoria et deux gigantesques réservoirs, Dozois et Cabonga, qui sont alimentés par des rivières  aux noms évocateurs des cultures locales : Chochocouanne, Capitachouane, des outaouais, Gens de la Terre. C’est un paradis pour le canot-campeur et pour le pêcheur dans ces régions de l’Outaouais et de l’Abitibi-Temiscamingue.

Pause déjeuner

Nous arrivons dans la région des Laurentides reconnue en tant que première destination de villégiature quatre saisons et réputée pour la variété de son hébergement, du tipi à l’hôtel en passant par les auberges, gîtes, pourvoiries, chalets et autres modes d’hébergement des plus originaux et novateurs.

Nous prenons «La Route des Belles Histoires» qui en fait reprend un des chemins de la colonisation sur plus de 280 kms.

Bivouac Lac Saguay

Nous entendons des loups une nouvelle fois en fin de soirée.

Jeudi 30 Mai – Départ 9h35 – 15° – Soleil – Altitude 28 m

Nous poursuivons sur «La Route des Belles Histoires». Nomininque ave son église Saint Ignace, quelques boutiques.

Tiens un pont couvert au confluent des rivières Macaza et Route, où nous ne pouvons pas passer, Samy est trop haut.

Nous arrivons au petit village de Labelle, situé directement sur le parcours linéaire «Le P’tit train du Nord» au Km 107 (parcours multifonctionnel de 234 kms du Sud au Nord, qu’il est possible de faire en vélo, en patins à roues alignées, en skis de fond, en fatbike ou en motoneige (l’hiver).

Depuis l’arrivée du chemin de fer jusqu’en 1904, la gare de Labelle était un terminus ferroviaire permettant à la municipalité de profiter d’un essor économique plus important. La gare actuelle construite en 1924 a remplacé la première (1893) devenue trop petite et désuéte. La gare sert maintenant de restaurant et d’auberge pour les cyclistes qui y passent.

Nous en profitons pour y prendre notre déjeuner (ils y servent du confit de canard). Accueil bien sympathique

Mont Tremblant, un village vacances, beaucoup de résidences et complexes sportifs.  Nous arrivons à Saint Donat de Montcalm dans la région de Matawinie par la route 329.

Bivouac près de la Marina – balade et pause farniente face au Lac Archambault.

Vendredi 31 Mai 2024 – Départ 9H45 – 20°- Soleil – Alt 360 m

Nous voilà sur la 125, direction Montréal, nous traversons un petit village «Notre Dame de la Merci» jumelé avec le village de Colombier en Dordogne (France).

Chertsey – Ste Julienne, c’est la campagne, avec des fermes, des champs, des jardineries.

Nous sommes dans la périphérie de Montréal, l’agglomération de Laval . Un énorme bouchon nous fait patienter plus d’une heure avant de trouver notre bivouac au camping de la Marina de Longueuil en face du Vieux Montréal, en bordure du Saint Laurent. Demain nous prendrons la navette fluviale

Une fois installés, nous voyons passer un attelage grand modèle.

Nous faisons la connaissance de Martine et deux amis qui viennent tester la mise à l’eau de leur pirogue polynésienne. (stockée dans un grand container juste à côté de Samy).

Nous discutons aussi avec nos voisins québecois, Carole et Martial aux origines françaises de Pontoise.

Des marmottes s’amusent juste derrière Samy.  

Nous irons voir le coucher de soleil en bordure du Saint Laurent, sur Montréal.

A suivre…..