Altiplano Péruvien  (4000 mêtres environ, nous regardons les Pyrénées de haut)

 

Après avoir quitté les amis de la Casa de la Cultura Solidaria, nous prenons la route pour Puno, compte tenu du temps annonçé, nous mettons les tenues de pluies complètes. Nous reprenons la route avec des villages, andins, Tipon, Urcos, Santa Rosa, (pause-déjeuner), Caracara, Calapuja, des paysages, une traversée au cœur de l’Empire Inca et du Pérou profond. Nous voilà sur l’Altiplano à 4000 mètres d’altitude, là pousse « le Ichui », herbe rase et dure dont se nourrissent les lamas, alpagas, guanacos et vigognes. Au loin nous apercevons la Cordillère des Andes avec quelques sommets enneigés.

 

A Juliaca, c’est un orage de grêle qui nous attend avec éclairs, tonnerre, avec les rues innondées, heureusement, rappelez vous, nous avions les tenues de pluie.

Nous arrivons à Puno, altitude 3827 mètres, c’est la capitale de l’Altiplano, c’est une ville grise avec ses toits de tôle, ses marchés, son artisanat. Le costume féminin est visible partout dans la ville, jupons et jupes superposées très colorées et petit chapeau en feutre, châle lié aux épaules pour pouvoir transporter les enfants et les denrées alimentaires en même temps.

 

 

Puno, pas trés gaie comme ville

 

Nous sommes bien loin de nos villages et nos villes françaises. Ici, à Puno il y a aussi de la misère, de la pauvreté. Les enfants jouent dans la rue, dans la boue, certains fouillent dans les monticules d’ordures, dans les campagnes, ils surveillent les vaches, les moutons, les cochons, il n’y a pas d’internet, ni de play-stations. Les habitants de certains villages n’ont pas d’électricité, de chauffage, et les toilettes se trouvent à l’extérieur de la maison dans de petites cabanes en bois. Nous ne voyons pas que des belles choses au Pérou !!! 

 

Ici pas de play-station, ni d’internet

 

Les Iles flottantes LOS UROS

Après avoir pris un petit bateau sur le Lac Titicaca, nous arrivons sur les Iles flottantes à 5 kms de Puno

Nous sommes accueillis par José, président des habitants de LOS UROS.

 

Petit historique : 

Les habitants s’étaient réfugiés sur ces îles car ils ne voulaient pas être esclaves des Espagnols. Ils venaient du Pérou, Bolivie, Equateur et Chili. Les Uros disparurent complètement il y a un demi-siècle, abandonnant leurs terres de roseaux aux Indiens Aymaras de Puno. Ces derniers dont certains seraient issus du métissage avec les Uros, ont occupés les iles, y perpétuant les traditions.

Les Uros (îles flottantes)

 

 

Ces îles sont amarées à des poteaux pour éviter la dérive, chaque semaine une nouvelle couche de roseaux est ajoutée pour remplacer celle qui a coulé, et tous les dix ans, il faut déménager et en refaire une. Les habitants vivent principalement de pêche et d’artisanats, ils cultivent du quinua et une certaine variété de patate douce. (taux d’humidité beaucoup trop important pour autres cultures).

Les maisons de roseaux actuelles sont équipées de panneaux solaires pour l’électricité, et de TV, mais pas d’internet.

Les enfants savent nager très tôt, et sont d’une agilité impressionnante, même pieds nus.

Ce mode de vie des Uros est bien étrange, mais la visite en vaut la peine, même si nous avons l’impression d’être un peu des voyeurs. Chaque famille présente son étal de produits artisanaux, et nous effectuons quelques achats avant de repartir vers Puno, et après avoir écouté quelques chants de départ.

Quelques photos de Puno et des Uros

 

Puno vue de haut 

 

 Puno vue d’en bas, pas terrible !!!

 

 Taxi à Puno, que nous avons pris.

 

 “Capitainerie” des Uros

 

Habitants des îles

 

Transport en commun des îles

 

Fagots prêts à être posés sur le sol