Le Fort WILLIAMS est situé au bord de la rivière Kaministiquia dans l’Ontario, reconstruit comme site historique, à 15 km de son emplacement originel sur la rive nord du lac Supérieur. Il était un lieu de passage majeur aux XVIIIe et XIXe siècles, il servait de point de rencontre entre l’est et l’ouest du continent dans l’importante industrie de la fourrure à l’ouest des Grands Lacs. Aujourd’hui, C’est une copie du vrai fort datant de 1807 que vous allez visiter ; Son emplacement à l’origine avait été choisi à égale distance entre Montréal et les domaines de chasse.
L’entrée principale est située face à la rivière où arrivaient les voyageurs en canoës. A cette époque, les voyageurs étaient les trappeurs qui venaient de provinces situées à l’ouest du Canada pour vendre leurs peaux de bêtes, et les commerçants qui venaient de Montréal pour négocier les peaux.
En entrant à gauche, la maison des commis et interprètes, lesquels partageaient une cuisine commune. A droite, la résidence et l’infirmerie du Docteur John Mc Loughlin (19ième siècle).
En face la place centrale, entourée de 11 bâtiments :
2 entrepôts bâtis sur pilotis contenant du maïs indien, aliment de base du voyageur, en dessous, étaient stockés les bois servant au chauffage et les canons pour se défendre.
1 entrepôt où l’on gardait les spiritueux
1 entrepôt de provisions de matériaux bruts destinés aux commerçants et les marchandises en vrac à expédier dans l’Ouest.
1 entrepôt sécuritaire en pierre, à l’épreuve du feu, servant à entreposer les spiritueux et les provisions d’hiver
1 autre entrepôt pour stocker les marchandises
1 entrepôt le plus grand des 3, qui servaient à trier et à emballer les précieuses fourrures en vue de l’expédition vers Montréal.
1 magasin des Indiens : c’est ici que les chasseurs et les trappeurs Ojibwa de la région venaient échanger leurs fourrures contre les articles d’importation et de marchandise fabriquée au fort.
1 bâtiment GRAND HALL : cette enceinte magnifique servait de salle à manger pour les associés, les commis, les guides et les interprètes de la Compagnie du Nord Ouest, les simples voyageurs n’y étaient pas admis. Dans cette demeure, la chambre du directeur de la Compagnie qui venait passer 15 jours par an pour négociation.
1 autre maison appelée aussi Maison du Conseil servait de salle de réunion officielle des associés de la Compagnie.
La maison de la cloche était la résidence d’été des commis principaux
Derrière le Grand Hall, se trouvaient la cuisine et la boulangerie où les repas étaient préparés pour ces messieurs qui dînaient dans le Grand Hall. La boulangerie produisait aussi du pain et des biscuits pour les habitants du fort.
La maison des comptes : c’était le bureau de la comptabilité du fort et la résidence d’été des commis de Montréal
Le puits et la place des artisans où se trouvaient les ateliers du menuisier, du forgeron, du ferblantier, du tonnelier, de l’armurier et du tailleur. Tous ces artisans entretenaient le fort et fabriquaient de la marchandise pour la Compagnie du Nord Ouest. Ils fabriquaient aussi leurs propres ustensiles de cuisine, les tonneaux, les canoës, leurs propres fusils et pistolets, et faisaient aussi toutes sortes de réparations.
Ils fabriquaient leur propre pompe à incendie !
L’abri des canots : c’est dans cet atelier qu’étaient fabriqués les grands canots de transport en écorce de bouleau, construits et réparés. Ces canots sont d’excellents exemples de la façon dont les commerçants de fourrures ont adapté la technologie des Autochtones pour le bienfait de la Compagnie. Ces embarcations robustes mais légères ont rendu possible la traite et l’exploitation d’un bout à l’autre du continent. Un autre abri pour le stockage de ces embarcations.
Etanchéïté des écorces de bouleau avec du goudron
(Et là aussi il y avait un Basque…)
La prison : géole de la Compagnie pour les voyageurs indisciplinés et les commerçants qui sortaient du droit chemin.
La maison Taitt : résidence du surintendant du fort James Taitt et de sa famille.
Et enfin les maisons des fermes : résidences à l’année, longue pour les fermiers et leurs familles.
La ferme source de viande fraîche, de légumes, de lait et de beurre pour les employés de la Compagnie. Les fermiers élevaient des vaches, cochons, moutons, chèvres, poules, lapins.
A l’extérieur du fort, le campement du peuple autochtone qui vit en communauté et en harmonie avec les gens du fort.
Le chapeau en feutre fait avec la fourrure de castor, devenu à la mode en Europe au 19ème siècle.
La cantine.
Balots de fourrures prêts à partir
L’hôpital sa table d’opération et son matériel
Coucou les Pioupioux,
Je vous suis et profite de vos belles images. Je suis admirative car ce voyage demande une incroyable énergie. Rien à voir avec des “vacances” et ce n’est que le début… Mimi je te redemande les emails des filles que ma maladresse a fait disparaître, pardon. Je suis toujours dans les cartons mais je n’y attache plus d’importance. Sans doute ne serai-je installée qu’à votre retour si tout va bien!!!
Très gros bisous et belles découvertes.
Josy