Les Sanchos et DD, en Terre de Feu.
La moto en Amérique du Sud, contrairement à l’Europe, est avant tout un objet utilitaire. Il faut savoir que les cylindrées courantes varient de 125 à 250cc, rares sont les cylindrées supérieures.
Le prix d’une petite moto, sous ces contrées est inférieur au prix d’une voiture, (compter environ 800 à 1500 $ pour une moto chinoise) ce qui en favorise la vente (un peu comme en France avant l’arrivée de la 2CV Citroën).Ici les motos dans les villes et les villages sont, en général, beaucoup plus nombreuses que les voitures.
Par contre une moto de cylindrée supérieure est beaucoup plus chère qu’en Europe, par exemple un R1200GS Adventure se vend en Argentine ou au Chili aux environs de 26000 euros, 18000 euros en France.
La moto sert au transport de toute la famille (jeunes et vieux), il n’est pas rare de voir des motos avec 3, 4 jusqu’à 5 passagers.
A 3,
A 5,
De plus ici les motos et leurs dérivés sont aussi des outils de travail, transport de passagers, transport de gaz, transport de colis etc…
Transport de gaz.
Transport de marchandises.
Taxi
Pour ce qui est des marques, en plus des 4 grandes marques japonaises , il existe une multitude de marques d’origines chinoises, brésiliennes et d’anciennes marques italiennes fabriquées sur place.
Kenton 125 cc
Yumbo 125
Le motard Sud-Américain ne fonctionne pas comme le motard Européen, ici pas le “V” entre les motards, les équipements motos sont quasi inexistants, le casque porté rarement, les motos entretenues quant ils y pensent, la conduite aussi est spéciale, ça double de tous les côtés, à droite, à gauche entre les voitures, et bien sur, toujours plein pôt, et malgré tout ça, nous n’avons pas vus d’accidents Les policiers font ce qu’ils peuvent pour les calmer, mais rien n’y fait c’est comme ça, c’est leur façon de conduire !!!
La FFMC aurait du boulot là bas !!!
Equipement typique du motard Sud-Américain.
Par contre, comme chez nous, il existe des clubs de motards qui organisent des balades, toujours avec leurs petites cylindrées, mais qui je peux vous l’assurer, mangent du kilomètres, à en faire palir d’envie, beaucoup de soi-disant motards européens en grosses cylindrées,…..
La grosseur de la moto ne fait pas la valeur du motard !!!
(proverbe Sancho)
Les “Killers Road”, d’Antofogasta – Chili
“Moto Grupo Young”, Young – Uruguay
Chers Myriam & Yves,Bravo pour le reportage très intéressant sur la moto et son usage en Amérique Latine,mais personellement,si nous y retournons,nous prendrons les taxis “locos”ou
locaux,c’est plus sage,et moins de risques pour qui ne connaissons pas trop leur code de la route!!! Par contre,nous constatons que les japonais et surtout,les chinois savent très s’introduire
pour inonder de leurs motos le moyen de transport de ces pays.Pour çà,ils savent,avec étude de marché!Nous avons utilisé le taxi-moto et le transport”colectivo”(genre de petite estafette
“volkswagen”)bourré jusqu’à 20 personnes du centre ville jusqu’au quartier San Geronimo,où habitent Coqui et Antonio à Cusco.Voilà,merci et à bientôt.Ciao,ciao,bzzz de Monique &
Joseph.