Mercredi 13 décembre – 12H30 –
Après une heure d’avion, un petit sandwich et une boisson offerte par la compagnie COPA Airlines, nous atterrissons à Cartagène, à l’aéroport Raphaël Nunez. Nous voilà en Amérique du Sud, dernier volet de notre voyage. Avant de regagner l’hôtel, nous passons voir l’agent avec qui nous devons réaliser les démarches pour sortir Samy. (Société ENLACE CARIBE Edifice Laguna 46 centro de Negocios – El Cabrero – Avenida del Lago Marbella – Carrera 3 N°46-51 – Cartagène
Nous regagnons l’hôtel « Corales de Indias » en taxi où nous avons réservé deux nuits.
Déjeuner à 15H00 – Après-midi repos
Un peu de géographie : située à l’extrémité nord-est du sous-continent, la Colombie est ouverte sur plus de 1500 km de côtes de la mer des Caraïbes et presque autant de côtes de l’Océan Pacifique. Etendue sur environ 1 141748 km², la Colombie est par la taille, le quatrième pays de l’Amérique du Sud, après le Brésil, l’Argentine et le Pérou, et le troisième plus peuplé après le Brésil et le Mexique. Elle est limitée à l’Est par le Vénézuela et le Brésil, au Nord par l’Océan Atlantique, à l’ouest par l’Océan Pacifique et au Sud par l’Equateur et le Pérou. La Colombie réunit sur son territoire, tous les reliefs et éléments naturels de l’Amérique du Sud. Sa capitale est Santa Fé de Bogota.
Le drapeau colombien : adopté définitivement en 1861, il est composé de trois bandes horizontales. De haut en bas : le jaune est la couleur de la nation, le bleu celle de la mer (bande moins large, symbole de la séparation de l’Espagne) et le rouge celle du sang versé par le peuple résistant à la tyrannie.
La monnaie colombienne est le peso. Pour avoir une idée, un peso vaut 0,00028 euros.
Jeudi 14 Décembre – Beau soleil
Nous prenons le temps ce matin, et c’est en fin de matinée que nous allons visiter Cartagène.
Visite du musée de l’or – de belles réalisations des orfèvres indiens.
Un peu d’histoire : Cartagène des Indes, ainsi dénommée pour la distinguer de Carthagène d’Espagne fut construite sur le site d’un village amérindien abandonné, Calamari (signifie en indigène calamar), situé sur une petite île portant le même nom. Elle a reçu beaucoup de nom dans son histoire, mais aucun ne lui va mieux que Cartagena de Indias, en effet, il donne à rêver.
Rodrigo de Bastidas découvrit la baie de Calamari en 1501 mais ne s’y arrêta pas, croyant qu’il ne s’agissait que d’une crique. Deux ans plus tard cependant, le nom de Cartagène apparaît pour la première fois dans un décret de la reine Isabelle La Catholique. Nul ne sait comment ni pourquoi..
C’est là que les ruées vers l’or et l’émeraude commencèrent, il fallait construire un port pour rapatrier toutes ses richesses en Espagne. C’est Pedro de Heredia qui fut chargé de cette mission. Il s’installa d’abord à Santa Marta, puis à Cartagène, où il commença le négoce de l’or avec les populations natives. Devenu gouverneur, Pedro de Heredia établit résidence dans le village de Calamari et fonde Cartagène en 1533. En 1552, un incendie réduisit en cendres la ville car toutes les maisons étaient en bois. Pedro de Heredia ordonna qu’on reconstruise tout en acier. La ville a ainsi pu conserver ses caractéristiques jusqu’à nos jours.
Un autre facteur permit à cette ville de se développer rapidement : le commerce des esclaves. Au début du XVIIème siècle, le Roi d’Espagne accorda à la colonie le monopole de la traite, il faut rappeler qu’à cette époque, la couronne d’Espagne avait interdit l’esclavage des Amérindiens, tout en accordant certains hommes prestigieux des colonies , le droit de participer au marché des esclaves africains. Ainsi, Cartagène reçut le terrible privilège de faire partie des centres officiels de la traite des esclaves avec Veracruz au Mexique. En quelques années elle atteignit un tel niveau de prospérité, qu’elle attira toutes les convoitises des pouvoirs coloniaux, mais aussi celle de nombreux pirates qui sillonnaient les mers. Ce fut le début d’une longue liste d’assauts de pirates, le français Robert Boal en 1543, les anglais Françis Drake en 1586, et Vernon en 1741, et d’autres français Martin Cote en 1559, Jean-Bernard Desjeans et Jean Ducasse en 1697.
C’est à la suite de toutes ces attaques, que la couronne d’Espagne, irritée par ces pertes, décida de fortifier la cité. Cartagène devint la ville coloniale la mieux protégée d’Amérique du Sud.
Une petite balade nocturne de deux heures, pour visiter Cartagène de nuit en trolley bus, avec les explications d’un jeune guide.
Vendredi 15 décembre –
Nous sommes levés de bonne heure, car nous sommes dans l’attente d’un coup de fil de l’agent pour le rendez vous avec la douane. Sancho s’impatiente, car si pas de rendez vous ce vendredi, il nous faudra attendre lundi pour sortir Samy. Bonne nouvelle, rendez vous à 14H00 chez l’agent, Sancho va mieux….
Arrivés chez la Sté ENLACE CARIBE, et de là, passons chez Naves pour récupérer l’original du Bill au loading, puis partons à la DIAN avec l’agent pour obtenir l’autorisation de sortie pour Samy. Maintenant, il nous faut attendre la confirmation du RV avec les services portuaires, pour sortir le véhicule samedi matin, que nous aurons en fin de journée.
Après midi, nouvelle balade dans les rues de Cartagène. La vieille ville est divisée en deux parties. Les deux quartiers de «la ciudad amurallada »sont entourés d’une muraille de 11 kms. Le quartier sud, appelé le centre est le lieu de prédilection de la haute bourgeoisie. Plus au Nord, le quartier de San Diego est occupé par les classes moyennes. Nous flânons sur ces places et dans ces petites rues enchevêtrées, bordées de palais et demeures seigneuriales aux balcons ouvragés et aux miradors finement ciselés. Nous assistons au cortège d’un mariage avec la mariée dans une belle voiture et une autre dans une calèche.
Petit dîner dans une resto-gastro « La Latine », sur les hauteurs dans le quartier San Diego. Des calamars à la sauce Ajo. Un délice.
Retour à l’hôtel pour notre dernière nuit.
Samedi 16 Décembre – Départ 7H45
Rendez vous 8H15 chez l’agent puis direction Port Bahia pour rendez vous 9H00
Le port se situe à 35 kms de Cartagène. Nous récupérons Samy, heureux comme des gosses, il est 10H30. Un petit passage par l’hôtel pour récupérer nos affaires, quelques courses, Samy est fin prêt pour continuer le voyage.
Déjeuner en bordure de plage, puis nouvelle visite du casco antiguo.
En entrant sur la place San Domingo trône une énorme statue du sculpteur colombien Botero, “la grosse Gertrude”
Nouvelle ballade au Sud de la vieille ville où s’étire une péninsule en forme de L. Des banlieues de Bocagrande, d’El Laguito et de Castillogrande. Le front de mer côté Bocagrande offre des plages ou du béton, et des avenues commercantes, entre les baigneurs bruyants et les vendeurs ambulants en tout genre, difficile de s’y frayer un chemin.
Bivouac sur un parking derrière le Hilton où nous faisons la connaissance de Maria et Maourou, un jeune couple d’argentin, de Mélodie jeune française et son compagnon uruguayen Felipe, et de 2 argentins dans un fourgon, qui fabriquent des chaussures pour voyager, “tres simples locos vivendolatinoamerica”, qui ont mis un mot super sympa sur Samy que Sancho a beaucoup apprécié “Ce n’est pas parce que l’on voyage différemment que l’on est perdu…”
Anedocte : Felipe, le jeune uruguayen de Montevideo connaît notre amie Ximena Etchemendy, productrice à la télévision nationale de Montevideo que nous avions rencontrée lors de notre voyage en 2010-2011. Le monde est vraiment petit….
Dimanche 17 Décembre – Beau soleil – Départ 9H30 – Température 29°5
Dernière visite de Cartagène et son Castillo San Felipe de Bajaras. Cet énorme château,situé à l’intérieur des limites de la Cité, a été construit entre 1536 et 1657. Il constitue un exemple significatif de l’architecture militaire espagnole, notamment par la disposition ingénieuse de ses emplacements de défense et de tir comme pas ses passages secrets, conçus pour contrôler les mouvements des troupes adverses sans être vu ou, en cas de prise du fort, semer le trouble chez l’ennemi. Après la bataille de Vernon en 1741, la forteresse de San Felipe fut rénovée et perfectionnée pendant une soixantaine d’années. Sept batteries y furent installées, reliées les unes aux autres par un labyrinthe de rampes des minuscules ponts-levis, de tourelles, de guérites, de culs-de-sac et de galeries souterraines. Des dépôts étaient creusés dans la roche pour stocker vivres et munitions. La forteresse était reliée à la vieille ville par un tunnel sous-marin.
Nous apercevons devant l’entrée, en bas de la forteresse, la statue de Blas de Lezo, le héros français de la défense de Cartagène.
Visite du musée de l’émeraude.
L’émeraude, dit la légende, provient des larmes de Fura, le chef indien de la région. Sa splendide et jeune femme Tena le trompait et, de désespoir, il monta sur la montagne pour pleurer et versa ses larmes pendant plusieurs jours. Ses larmes devinrent les émeraudes. Comme toutes les pierres précieuses, l’émeraude a suscité des légendes et des traditions. Celui qui posséde se voit investi de pouvoirs nouveaux, intuition, force sexuelle, éloquence…. Pour les anciens, la clarté et le vert de l’émeraude étaient le symbole de l’immortalité. Les émeraudes jouaient un rôle déterminant dans leur réligion, servant d’offrandes aux dieux. Elles servaient aussi de monnaie d’échange jusqu’à Tenochtitian, au Mexique et jusqu’à Cuzco au Pérou.
C’est de la mine de Muzo, à 240 kms de la capitale, qu’est extraite la muzita, émeraude unique au monde. C’est dans la région de Boyaca où se concentrent toutes les mines de Colombie. Il faut savoir qu’elles furent d’abord exploitées par les Indiens Chibcha bien avant l’arrivée sur le territoire des Conquistadors.
Retour bivouac derrière Hôtel Hilton où nous retrouvons les jeunes voyageurs.
Lundi 18 Décembre – Départ 9H30 – Température 29° – Beau soleil-
Anniversaire de Mimi
Après avoir salué les jeunes voyageurs, nous prenons la direction de Santa Marta.
A suivre…
Bonjour à vous deux.
Encore une fois nous partageons votre voyage et en plus un cours d’histoire et géo.
Bon à votre retour interro écrite pour tous!!!!!!
Mais là c’est les vacances, donc on ne pense pas aux devoirs…….
A bientôt de vous lire. Passez de bonnes fêtes.
Nous sommes vraiment très heureux de partager votre voyage, c’est un régal de te lire Mimi et un plaisir de voir les magnifiques photos de Yves. Bonne continuation pour votre périple qui je le pense fait beaucoup d’envieux. Passez de bonnes fêtes. Nous vous embrassons et pensons bien à vous. Nous attendons de vos nouvelles.
Un petit coucou de Morlaas sous un joli soleil pour terminer l annee . Nous vous souhaitons pleins de bonnes choses pour ces fetes de fin d année. Bises Jean Pierre et Evelyne .
Avec un peu de retard ……Bon anniversaire Mimi!!!!!!
Évidement yves est vraiment une vedette en Colombie ….il a déjà une rue à son nom! !!
Une question. …pourquoi avez vous transféré Samy en bateau entre le Panama et Cartagene??
Si vous faites la bringue le 1er de l’an ..tout est permis sauf les stupéfiants! ,, amusez vous bien!
Bonne continuation
José
Très bonne année chers Yves et Mimi ! Santé, bonheur amitié et beaux rêves, comme vous savez si bien le faire !
Merci pour ces photos et commentaires, on voyage avec vous c’est top !
Bien affectueusement,
Patricia.
Hola amigos!!!, es un placer leer tu relato Mimi, viajamos con ustedes y disfrutamos de sus hermosas fotos. Comenzar el año 2018 viajando es espectacular, les deseamos todo lo mejor y continuen asi .Besos a los dos, los recordamos con cariño
Coucou et Bonne Année à vous deux. Superbes photos. La Colombie a l’air d’être sympathique, ça donne envie. Bises