Du doux bas St Laurent jusqu’à l’immense côté Nord en passant par la mythique Gaspésie, nous assistons à la transformation du grand fleuve en estuaire, puis en golfe tout en rencontrant les différentes communautés autochtones : Malécites, Micmacs et Innus.
Nous partons visiter le musée amérindien de Mashteuiatsh. Un voyage d’exploration pour découvrir l’histoire des Ilnuatsh à travers les siècles de transformation, leur culture unique et vivante. Ce musée amérindien exerce un rôle déterminant dans la transmission de la culture des Pekuaka-miulnuastsh, seule communauté autochtone de la région du Saguenay –Lac St Jean.
La sagesse de transmettre : au sein des communautés autochtones, c’est aux ainés que revient le rôle de perpétuer les traditions de générations en générations. A travers les récits historiques et les légendes, les cérémonies et les chants sacrés, ceux qu’on appelait souvent les Anciens s’assurent de transmettre aux plus jeunes les éléments spirituels et culturels qui ont forgé leur identité en tant que premier peuple d’Amérique, y compris la langue. Ce rôle leur confère une place particulière au sein des collectivités autochtones. En tant que sages, guérisseurs, enseignants, médiateurs, gardiens de la culture et du mode de vie, ils sont régulièrement consultés et un grand respect leur est dû.
Les trois types d’habitations traditionnelles autochtones :
Le wigwam : circulaire ou allongé, cet habitat recouvert d’écorce de bouleau ou de jonc était traditionnellement construit par les amérindiens semi-nomades, dont les Micmacs et les Algonquins.
La maison longue : construite en bois et pouvant atteindre des dizaines de mètres en longueur, la maison longue amérindienne abritait plusieurs familles et contenait plusieurs foyers.
L’igloo : dôme construit en blocs de neige, l’abri traditionnel des chasseurs inuits est un recours précieux dans le Grand Nord grâce à ses étonnantes propriétés isolantes
Bonus : on peut citer aussi le tipi. Bien qu’elle soit l’un des symboles les plus répandus des peuples autochtones, cette tente conique recouverte de peaux était avant tout utilisée par les populations nomades des Grandes Plaines du Centre de l’Amérique du Nord.
Les trois grands symboles autochtones qu’on trouve d’Est en Ouest de l’Amérique du Nord :
L’inuksuk : construit par les Inuits, au Nunavik, cet empilement de pierres rappelant la silhouette d’un être humain jouait un rôle important dans la chasse traditionnelle du caribou et servait de point de repère dans l’immensité du Grand Nord.
Le capteur de rêves : connu dans le monde entier, cet objet artisanal d’origine ojibwé veille sur vos nuits. Au Québec, la légende du capteur de rêves proviendrait d’une grand-mère Micmac. Les mauvais rêves restent prisonniers de la toile pour brûler au lever du soleil, tandis que les bons descendent par les plumes pour gagner vos songes.
Le totem : originaire de l’Ouest américain, on le retrouve sur tout le continent. Sa fonction première est de raconter l’histoire des familles et des clans autochtones, ou tout simplement d’identifier l’animal gardien de la communauté.
Les trois éléments essentiels présents dans la spiritualité autochtone :
Le cercle : sa place est primordiale dans les croyances des peuples autochtones. Il symbolise le pourvoir de l’univers, l’infini, incarne les grandes forces naturelles, les quatre points cardinaux et représente l’interdépendance de tous les éléments de la vie.
Les mythes fondateurs : transmis oralement depuis des millénaires, les mythes fondateurs renvoient aux légendes expliquant la création du monde. Ils forment la base de la spiritualité autochtone.
Le feu : à coté des autres éléments (terre, air, eau) au sein du cercle sacré, le feu est associé au point cardinal sud et à l’été. Il a une grande importance dans la spiritualité autochtone, notamment pour purifier et communiquer avec les esprits.
Les trois animaux qu’on retrouve fréquemment dans l’univers autochtone :
L’ours : il représente la force, l’introspection et la force de l’âme
L’aigle : volant haut dans le ciel, il est un lien avec le Grand-Esprit et communique nos pensées au Créateur
La tortue : symbole de la Terre-Mère, elle représente aussi la longévité et la prudence.
Bonus : on peut citer aussi le loup (fidèle), le coyote (facétieux), le castor (bâtisseur), le chevreuil (doux et guérisseur)
Les «trois sœurs » et leur légende
Les trois sœurs sont le maïs, le haricot et la courge, trois plantes traditionnellement cultivées ensemble parce qu’elles s’entraident mutuellement. Elles constituent la base de l’alimentation des Nations sédentaires.
La légende. Issue du mythe iroquois de la Création, elle veut que ces trois inséparables aient poussé sur la tombe de la femme du Ciel, morte d’avoir accouché de jumeaux. En nourrissant les jumeaux, ces plantes ont assuré la survie de la population iroquoise.
Bonus : on retrouve les trois sœurs dans la préparation de la « sagamité », une soupe traditionnelle accompagnée de gibier ou de poisson et variant de Nation en Nation.
Les trois épices boréales utilisées dans la cuisine autochtone
Le poivre des dunes : une fois broyés au mortier, les chatons d’aulne vert donnent cette épice similaire au poivre long, avec en prime de subtiles notes citronnées.
La graine de myrica : souvent comparée à la muscade, la graine de myrica – qui d’un petit arbuste, -le myrique baumier-, accorde bien son amertume avec la bière, la tomate et la charcuterie.
Le thé du Labrador : il est utilisé comme épice (arôme de résine, d’estragon, de pamplemousse et de menthe), mais aussi comme plante médicinale ou encore pour faire des tisanes.
Bonus : à découvrir ancre plus de saveurs, avec la racine de céleri sauvage, légèrement salée, la poudre de thé des bois, qui rivalise avec la menthe fraîche, ou encore le bouquet d’armoise, qui à lui seul peut remplacer le thym, romarin, origan et laurier…
Le saviez vous ?
Guérir avec les plantes : de tout temps, les membres des Premières Nations et des Inuits se sont soignés à même le grand jardin de Dame Nature. C’est souvent aux femmes autochtones que revient l’enseignement lié aux plantes médicinales. Parmi celles-ci, on pense au thé du Labrador et à ses propriétés relaxantes ou encore à l’écorce interne du tremble, utilisée en tisane pour traiter la fièvre, la toux et la douleur.
Oh vous deux, vous me faites remonter des souvenirs. Faites un saut à la patinoire, j y ai joué contre l équipe de la tribu. A l époque leur chef était aussi le capitaine: Remy Kurness (pas sur de l orthographe) et nous avons tous mangé ensemble (castor, ours, lynx, outarde….). A l époque la seule personne non amérindienne vivant sur la réserve était la veuve de l un d entre eux, une française. J irais probablement y refaire un Tour prochainement, c est pas bien de me donner envie . En attendant profitez au Max.