De l’Ontario vers la “Belle Province”, le Québec

Mercredi 15 Mai – Départ 9H45-12°- Temps couvert – Alt 289 m
Nous sommes toujours sur la Transcanadienne, nous quittons le Manitoba, nous voilà dans l’Ontario. Kenora


Un peu de ravitaillement. La route que nous prenons toujours la même, serpente au milieu des lacs et des forêts. Il fait 16°. Sur cet axe, encore des camions de transport de bois, et de mobilhomme, ainsi que des voitures circulent.

Pause déjeuner : viande panée – pâtes – café
Drôle de nom : Machin sur la Vermillon Bay. Beaucoup de motels en bordure de route. Dyden – Wabigoon – Dinorwic – Borups Corner. Nous quittons cette route pour en prendre une plus agréable la 622, des petits lacs. Nous nous arrêtons en bordure dans un chemin pour passer la nuit.
Il est 21H30, la nuit est tombée – Nous entendons à plusieurs reprises des loups
qui surement partaient en chasse, ils devaient être maximum à 100 m de Samy.

Jeudi 16 Mai – Départ 8H50 – 7° – Pluie – Altitude 374 m

Beaucoup de lacs bordés de forêts de par et d’autres le long de la route. Peu de véhicules sur cette route, nous avons croisés juste trois camions chargés de bois et 3 voitures. Atikokan, petite ville industrielle. Les habitants de la région au moment du premier contact avec les Européens étaient les Oschekamega Wenenewak. Ils vécurent seuls jusqu’à l’arrivée de Jacques Noyon en 1688, explorateur et coureur des bois canadien-français.

Puis direction Thunder Bay sur la 11 Highway. Il est 12H30, nous faisons étape dans le camping Chippewa, un des Dawson Trail Campgrounds, du Quetico Park, grand parc sauvage au Nord Ouest de l’Ontario au Canada, connu pour son excellente activité de canotage et de pêche. Le canotage est également connu sous le nom de canot-camping, ou canotage de randonnée, de voyage, c’est une combinaison de canotage et de camping. Les campeurs en canoé transportent généralement suffisamment de fournitures avec eux pour voyager et camper pendant plusieurs jours en canot.

Ce Park est bordé par la Rivière French Lake, devenue connue des Européens sour le nom de “rivière des Français” parce qu’elle a été associée aux explorateurs français du XVIIième siècle dont Etienne Brûlé, Samuel de Champlain, Pierre Esprit Radisson, et aux missionnaires.
Après-midi farniente , il a plu toute l’après-midi – lecture et travail sur blog.
Préparation itinéraires.

Vendredi 17 Mai – Départ 9H00 – 9° – Ciel couvert – Alt 389 m

Nous nous arrêtons sur le bord de la route, dans le parc provincial Wakami Lake où se trouve un panneau qui indique le point, l’endroit où l’eau se déverse soit dans les Grands Lacs et finalement dans l’Océan Atlantique, soit au Nord dans la baie d’Hudson et le bassin hydrologique de l’Artique.

C’est aussi un endroit où les forêts méridionales d’érables à sucre et de bouleau jaune cèdent la place aux arbres de la forêt boréale. Le peuplier noir, le bouleau blanc, le pin gris, le sapin baumier et l’épinette noire commencent à y dominer.

Changement d’heure, nous avançons d’une heure, il y a donc 6 heures de décalage en moins avec la France, et même heure avec la Guadeloupe.
Nous arrivons sur Thunder Bay, une halte pour ravitaillement et déjeuner.
Nous repartons sur la route baptisée “la Teddy Fox Road”, en l’honneur d’un jeune coureur de fond et joueur de basket ball. Amputé en 1977, à l’âge de 19 ans, de sa jambe droite suite à un cancer, il a continué à courir avec une jambe artificielle et à jouer au basket en fauteuil roulant. En 1980, il lance le Marathon de l’Espoir, une course à travers le pays visant à récolter des fonds pour la recherche sur le cancer. Il a commencé en avril 1980 et a couru l’équivalent d’un marathon complet chaque jour. Il a été contraint de mettre fin à sa course à l’extérieur de Thunder Bay, lorsque le cancer s’est propagé à ses poumons. Il avait parcouru 5373 kilomètres en 143 jours. Malheureusement il décédera neuf mois plus tard. Considéré comme un héros national canadien, de nombreux bâtiments, statues, routes et parcs ont été nommés en son honneur, à travers le Canada.


Nipigon

Bivouac au campground près de la Rivière Nipigon.

Samedi 18 Mai – Départ 9h30 – 13° – Temps couvert – Alt 149 m

Nous longeons le Lake Helen sur la Gorge Creek Road. Une petite église surplombe le lac.

Puis ce sera encore un autre lac, le Lac Kemoganisis
Longlac où nous ferons une pause pour publier le blog.
Nous reprenons la route, un témoin s’est allumé au tableau de bord, le “T.Belt”,
c’est le témoin de changement de courroie tous les 100 000 kms. Heureusement, elle a été changée avant de partir l’an dernier. Il s’agit juste d’une remise à zero à effectuer au tableau de bord, merci Google. Ouf !!!!!!
Bivouac Loging Road With Lake en pleine forêt.

Dimanche 19 Mai – Départ 9h00 – 16° – Beau temps – Alt 259 m

Il y a eu un gros orage cette nuit – Pluie et tonnerre.
Après 100 kms, afin une ville, Hearst.
Pause déjeuner à Mattice à côté d’une stèle représentant un autochtone qui porte un canoë.


Une indication très intéressante sur la Rivière Missinaibi. Cette rivière prend sa source dans le lac du même nom, elle coule vers le Nord, traversant des forêts boréales foisonnantes d’espèces sauvages, exposant la géologie du bouclier canadien et des terres basses de la baie d’Hudson et des chutes dramatiques et des chenaux toujours changeants. Voie de passage depuis des millènaires entre la Lac Supérieur et la Baie d’Hudson pour les peuples autochtones, la rivière est devenue une voie incontournable du commerce de la fourrure aux XVIIième et XVIIIième siècles. Il s’agit d’une des plus longues rivières d’écoulement libre du Canada, plus de 600 kms de rivière étant protégés dans le parc provincial Missinaibi. Le long de son cours, des peuples autochtones poursuivent leurs traditions et des personnes à la recherche d’activités de loisir y trouvent ballades et aventures. Sa désignation comme rivière du patrimoine canadien reconnait la rivière comme trèsor national.
Opakasita – tiens un nom bien connu : “Chemin Lambert” (petit clin d’oeil à la famille de Mimi, petite fille Lambert).
Et voici aussi le “chemin des cœurs”.
Harty, un hameau avec quelques maisons – Val Rita.
Kapuskasing – et puis Fauquier avec son énorme pont en acier, son église blanche
Smooth Rock falls. Depuis ce matin, il y a de plus en plus de traduction en français. Cochrane et son ours . Nous roulons sur la 49 ième parallèle Road.
Bivouac en bordure de la “Frederic House River” où des personnes viennent pêcher avec leur bateau, en effet, il y a un embarcadère.

Le propriétaire des lieux passe un peu plus tard, et nous demande de laisser l’endroit propre, en nous autorisant de rester pour cette nuit. Nous le remercions, et passons un moment avec lui.

Lundi 20 Mai – Départ 9H05 – 16° – Beau temps – Alt 259 m

Nous sommes sur le 49ième parallèle


Iroquois Falls et son église typique.

Nous prenons la Highway 67, la “Edouard Street”
Pause déjeuner – Nous nous posons la question sur la Baie d’Hudson ? Y allons nous ?
Mateson – Sur la route appelée “le chemin de la Faune”, nous roulons en direction de la province de Québec. Il est 13h20, ça y est nous y sommes.

Ici la vitesse autorisée sur route est de 105 km/h. Nous prenons la 393 North Road – Palmarolle – La Sarre – Macamic sur la 111 – Tashereau –
Un habitant vient nous trouver, et nous demander d’où nous venons. Nous discutons un bon moment, il nous quitte en nous disant qu’il est ravi d’avoir rencontrer des cousins de France. Nous sommes dans la région d’Abitibi
Trecesson – Ste Gertrude Maneville –
Bivouac au camping Lac Beaumont

Mardi 21 Mai 2024- Départ 8H10- 16°- Couvert – Alt 285 m

Un peu de provisions pour remplir le réfrigérateur et placard.
Nous faisons la rencontre d’un jeune couple québécois Mélanie et Jean-Sébastien avec Marius et Laura qui nous conseillent d’aller vers la Baie James. Eux résident à Waskaganish.

C’est décidé, nous sommes pas très loin de ce territoire, de cette Baie James, et au dessus, il y a la Baie d’Hudson avec toute son histoire canadienne et en partie française puisque beaucoup de trappeurs venaient de France.
Nous sommes sur la “Route de la Baie James” – St Felix de Dalquier – Un panneau montre une pompe à essence avec deux chiffres (1-170), ce qui veut dire que la prochaine station service est à 170 kms.
Pause déjeuner – nous sommes dans le Parc Algonquin. Matagami qui se trouve à l’entrée de la Route de la Baie James.

Il y a un arrêt obligatoire pour enregistrement, avant de prendre la “Route Billy Diamond”, route qui porte le nom d’une figure de proue de la politique autochtone de la région de la Baie James au Québec. Il a été l’un des principaux instigateurs et signataires de la Convention de la Baie James et du Nord Québecois. Il a été également Président du Conseil Scolaire des Cris de la Baie James et Président d’Air Creebec.
En effet, les Cris occupent ce territoire depuis plus de 7000 ans, se déplaçant autrefois en suivant le cours des saisons et des migrations animales. La chasse aux petits et gros gibiers ainsi que la pêche leur permettaient non seulement de s’alimenter tout au long de l’année, mais aussi de fabriquer des vêtements, des outils, des raquettes, et des habitations. Un peuple nomade de chasseurs.
Au début du 17 ième siècle, le contact avec les Européens a considérablement modifié les habitudes et les coutumes des “Cris”. Alors que la trappe est devenue une activité importante, pour répodre à la demande commune des fourrures, le nomadisme a été délaissé. Aujourd’hui la plupart des postes de traite constituent les communautés actuelles de la Baie James : Mistissini, Oujé-Bougoumou, Waswanipi, Waskaganish, Eastmain, Wesindji, Nemaska, Chisasibi, et Whapmagoostui. La chasse et la pêche et le piègeage demeurent des activités incontournables comme en témoignent le “Goose Break” et le “Moose Breack”. Au printemps et à l’automne, les familles Cris renouent avec la vie de nomades et se retrouvent sur leurs lignes de trappe pendant deux semaines. La cueillette de baies, de petits fruits et d’autres plantent est aussi une pratique ancestrale qui reste bien vivante.

Nous voilà partis sur cette “Route Billy Diamond”, un nouveau panneau nous indique que la prochaine station essence est à 375 kms.

Après quelques kilomètres, nous nous arrêtons à la Rivière Waswanipi pour passer la nuit, sur un camping rustique.

Mercredi 22 Mai 2024 – Départ 8H40- 16°-Beau temps -Alt 250 m

Pas de circulation effrenée ici, nous rencontrons quelques camions semi-remorque, un patrouilleur. Des relais téléphoniques SOS sont situés aux Km135, Km201, Km247, Km301, Km444, et KM504. (vus sur documentation remise à l’entrée). Afin que Sancho se repose, Mimi prend le volant, aïe, aïe, aïe…… sur 67 kms, c’est un bon début. Nous passons la rivière Ruper puis une autre rivière “Joli Coeur”. Nous venons de passer le 52 ième parrallèle, les coordonnées GPS affichées sont 52°0’00”. Ici, la fôret a brûlé, c’est une désolation, heureusement des petits sapins repoussent par ci, par là.
Située entre le 49ième et 55 ième parrallèle, Eeyou Istchee Baie James, c’est tout ce que les mots ne peuvent pas véritablement décrire : des ciels immenses, le silence brisé par le chant des oiseaux, la forêt boréale, c’est en fait aux premières loges des spectacles de Dame Nature. Contrée magnifique presque aussi grande que l’Allemagne, cette baie s’étend sur 350 000 km2 où nature et culture ne font qu’un. Duex collectivités y habitent : ” les Cris” avec près de 17000 habitants, et “les Jamésiens” avec près de 16000 habitants.
Bivouac à côté du Lac du Vieux Comptoir.

Jeudi 23 Mai – Départ 9H30 – 12°- Pluie – Alt 123 m

Nous poursuivons notre route, vraiment seul. De nombreux lacs bordent la route, ici c’est le Lac Yasinski
Nous arrivons au croisement au Km542, où la “route transtaïga” mène aux différentes centrales hydroélectriques, c’est une piste de gravier de 666 kms,(que nous ne prendrons pas). Nous poursuivons sur notre route vers le Nord, après 134 kms de plus, nous voilà à Chisasibi, qui signifie dans la langue Crie, “grande rivière”. Sur la rive sud de la rivière La Grande, nous découvrons la communauté moderne de Chisasibi. A l’origine, la communauté était située sur l’Ile Fort George, non loin de l’emplacement actuel. Chisasibi est la dernière communauté Crie de la région d’Eeyou Istchee Baie James accessible en voiture.
Visite du Centre Culturel et du Patrimoine : lieu de renouveau culturel qui honore les valeurs ancestrales à travers Aayaanischaa. Il représente des cycles d’apprentissage réciproque, de connaissances et de liens entre les générations, le passé, présent et futur. Nous y découvrons une culture vivante à travers des expositions, des histoires, des chants, des activités traditionnelles, et l’histoire en tant que Peuple de la Grande Rivière.

Voici une des cérémonies que nous voulions vous faire découvrir :
La Cérémonie des premiers pas : c’est un rituel de passage où les enfants d’environ un an sont officiellement accueillis dans la communauté. La tradition Crie veut que les pieds des enfants ne touchent pas le sol à l’extérieur d’une tente jusqu’au moment de la “cérémonie des premiers pas”. Par conséquent, le rituel est habituellement organisé dès que les enfants sont capables de se tenir debout ou de marcher tout seuls. Ils vont entrer en contact avec la Terre Mère pour la première fois. La cérémonie commence toujours au lever du soleil pour symboliser un nouveau cycle de vie. L’enfant qui se trouve dans la tente avec les aînés est vêtu d’habits traditionnels. Chez les Cris, c’est le parent du même sexe qui joue le rôle du parrain ou de la marraine. Ensuite, ils marchent à l’extérieur de la tente autour d’une zone désignée et parsemée de branches de sapin jusqu’à un sapin ou un arbre décoré et planté devant la tente. Puis l’enfant est invité à prendre un jouet et à simuler l’activité traditionnelle qui est propre à son sexe : la chasse pour les garçons et la coupe de bois pour les filles. Des mocassins sont fabriqués spécialement pour l’occasion. Finalement, lorsque l’enfant regagne la tente, les personnes réunies à l’intérieur l’accueillent en tant que nouveau membre de leur communauté. Un festin s’ensuit !
Bivouac “End of the Road” à Chisasibi – au bord de la Baie James – en dessous de la Baie d’Hudson.

Vendredi 24 Mai 2024- Départ 9H30 – 6° – Beau soleil – Alt 8 m

Nous découvrons sur la piste, un petit lac avec des multitudes de bernaches, grosses oies sauvages. Nous nous arrêtons pour prendre une photo, en fait, ceux sont des appeaux, et découvrons des chasseurs cachés à quelques endroits autour.

Nous décidons d’aller à Radisson, à 80 kms, tout au bout de la route Billy Diamond. Ce petit village de 200 habitants est perché sur une colline, au coeur de la taïga. Fondé en 1974 pour accueillir les travailleurs qui allaient réaliser le projet du siècle, Radisson est la seule communauté non autochtone du Québec située au Nord du 53ième parallèle. Située au coeur du complexe La Grande, Radisson se trouve à proximité de la plus grande centrale hydroélectrique souterraine du monde, la centrale Robert Bourassa, premier ministre en date du projet, (anciennement la Grande-2) qui fait partie de l’amènagement du même nom.
En arrivant, une surprise un ours noir traverse la route au loin, hélàs nous n’aurons pas le temps de le photographier, il court vite, et disparaît dans les buissons. Nous allons visiter cette très petite ville, pas grand chose, le syndicat d’initiative est fermé. Nous faisons le plein de carburant à la station, et faisons la connaissance d’un monsieur à qui appartient la boutique Arts et Trésors Inouis que nous voulions visiter.

Cete boutique nous propose un voyage dans les cultures autochtones à travers les traditions ancestrales. De l’art amérindien et inuit, avec des explications très intéressantes du propriétaire.
Achat de souvenirs. Pause déjeuner un peu plus loin.
Nous repartons vers Matagami
Bivouac au Lac Miron – Fin d’après midi – lecture et blog sur table mise à disposition. En plein repas à l’intérieur de Samy, nous apercevons un lapin sauvage en train de détaler et qui fait des bonds impressionnants. Sancho dit, il est peut-être poursuivi par un ours, ou un coyote….
Quelques instants plus tard, Mimi se lève de table pour attraper un plat, surprise un ours est à 5 mètres de Samy….., vite vite quelques photos, et le pépére repart tranquilement.

Mais ce n’est pas terminé, nous venions de nous coucher, du bruit à l’extérieur, voilà notre nounours qui est revenu pour fouiller dans le barbecue mis à disposition pour les campeurs. Après avoir actionné la corne sensée faire fuir les ours, le nounours repart tranquilement en se retournant.
Bonne nuit les petits !!!!!!!!

Samedi 25 Mai 2024- Départ 9h20 – 17°-Beau soleil – Alt 173 m

Nous voilà repartis sur cette route interminable, qui fait 620 kms du Nord au Sud. il nous reste 323 kms pour revenir à Matagami. Nous passons la rivière Eastmain.
Calme en apparence, la forêt abrite près d’une quarantaine d’espèces de mammifères : loups, lynx, renards, ours, orignaux et bien d’autres. Dans le ciel ou perchés sur une branche, bernaches, oies blanches, lagopèdes ou huards, notamment, constituent la trame sonore d’Eeyou Istchee Baie James. Chaque année le roi de la toundra, le caribou, quitte le Nunavik (Territoire du Nord) et migre en Eeyou Istchee Baie-James en quête de nouveaux pâturages.
Bivouac au Lac Mirabelli – posés de bonne heure – déjeuner à 14H30
Après midi : sieste – lecture – farniente

Dimanche 26 Mai – Départ 8H50 – 15°- Beau temps -Alt 151 m
Bonne fête à toutes les mamans !!!!

Nous reprenons la route, un panneau nous indique que la prochaine station sur la route du retour est à 300 kms, mieux vaut prendre des précautions. Samy a un réservoir initial de 90 litres, plus un additionnel de 150 litres, donc une autonomie d’environ 2000 kms.
Nous nous arrêtons aux rapides de la rivière Ruppert.

Mimi prend le volant sur 130kms, il n’y a pratiquement personne sur cette route.

Pause déjeuner : radis – filet mignon avec carottes (cuisinés la veille par Sancho).
Pommes – café
Nous reprenons la route, car nous souhaitons passer des petits coups de fil pour la fête des mamans (il n’y avait pas de réseau depuis le départ de Radisson).
Au loin, une tache noire sur la route qui se déplace, ce sera à nouveau un ours, dommage, il part en courant.
Nous arrivons à Matagami il est 15H30.
Petit coup de fil à Morlaàs, pour souhaiter bonne fête à la maman de Mimi.
Bivouac halte municipale – avec beaucoup de moustiques

A suivre……..

4 commentaires sur “De l’Ontario vers la “Belle Province”, le Québec

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