AMERIQUE, nous revoilà

C’est à nouveau le départ pour un séjour de 3 mois aux USA. Nous avons dormi à Pau, chez Patricia et Daniel (soeur et beau-frère de Sancho), le réveil sonne, il est 4hoo ce mardi matin 9 avril 2024. Nous prenons la route, direction Toulouse pour prendre l’avion Toulouse -Munich puis Munich – Los Angeles. Nous sommes bien dans le teaming, nous remercions Pat et Daniel, et après un petit au-revoir, nous voilà dans les formalités d’embarquement, enregistrement, contrôle douanier, tout est ok. Embarquement immédiat, et décollons à 9h00 pour un vol de 1H45 vers Munich. Arrivée à Munich, nous décollons à 12hoo pour un vol de 11h55 vers Los Angeles. Après deux repas servis, un petit film, un peu de sieste, nous atterrissons à LAX (Los Angeles), il est 15H15. La journée va être très longue. Heureusement nous avions contacté Greg, un chauffeur de taxi, ami de Virginie et Christophe (hébérgeurs de Samy), qui nous avait amené l’an dernier à l’aéroport, pour venir nous récupérer.

Ce sera chose faite, après trois heures de route pour 140 kms, nous voilà à Murieta où en arrivant, nous apercevons Samy. Après avoir remercié Greg, nous passons un petit moment avec Virginie, quelques échanges, quelques photos souvenirs, la remise des clés et nous voilà repartis, il est plus de 18H00.

Il nous faut trouver un peu d’eau pour remplir les réserves, ce sera chose faite dans une station service. Nous partons vers le bivouac “Dripping Springs Campground” dans la Temecula Valley où nous étions restés l’an dernier avant de rentrer en France, il nous faut parcourir 30Kms. La nuit et le lit de Samy sont  les bienvenus, il est 23H00. (En France il est 8h00 du matin). Ne nous plaignions pas ……..

Mercredi 10 Avril 2024 – 8H30 – 23° – Beau soleil – Altitude 517 m

Après un petit déjeuner succinct, Sancho contrôle Samy, un peu de révision, gonflage pneus, vérification des niveaux, des réserves d’eau. Le principal maintenant est de faire quelques courses. Ce sera chose faite dans un Wallmart, une grande surface que nous trouvons partout aux USA. Avant de rentrer au camping, nous nous arrêtons dans un petit bar typique pour surtout faire un peu de monnaie pour le camping boite. (En fait les campings boites sont des campings où vous avez à l’entrée une enveloppe dans laquelle vous mettez le montant à régler suivant les nuits où vous y restez). Ici, c’est 15$ la nuit.

Nous profitons de cette journée, pour nous reposer, sieste de deux heures dans hamac pour Yves et Mimi sur chaise longue. Nous en avions bien besoin.

Petit dîner : bœuf, crudités, fromage.

Jeudi 11 Avril 2024 – 9H30 – 21° – Beau temps ensoleillé – Altitude 517 m

Cette nuit nous avons entendu un coyote. Christophe nous a indiqué que les habitants de Murieta, rentraient leurs petits chiens et leurs chats, la nuit, pour  éviter de nourrir les coyotes ( à côté des quartiers de Murieta, il y a un canyon où vivent des coyotes).

Nous complétons les réserves d’eau, il faut savoir que notre compagnon de route SAMY, a une réserve d’eau de 150 litres d’eau propre, un réservoir d’eaux usées ou grises de 40 litres.

Nous prenons la route, et décidons de revenir chez le sculpteur et designer Ricardo Breceda, pas très loin du camping . Quelques photos de ces nouvelles œuvres originales, quelques achats et nous repartons.

Direction Hemet par la R3, San Jacinto, nous roulons sur la Gilman Springs Road puis sur la 79 Lamb Canyon Road, hélàs il nous faut prendre l’autoroute sur 9 kms, une autoroute sinueuse entre deux collines arides, il fait 32°.

Un nom de ville un peu français, Beaumont sur la WWest County Road. Une halte à la station service pour un plein de 80$ pour 16.464 gallons soit 1.19 euros le litre en Californie où le carburant est plus cher que dans les autres états.

Nous retrouvons la San Bernardino National Forest, Yucaipa, par la route 38, Samy grimpe, 938 m, les sommets au loin sont enneigés, des collines boisées, nous voilà à 1166 m d’altitude, 1351 m, sur la CA38. Pause-déjeuner à 1532 m d’altitude, il fait 29°.

Altitude 1840 m, beaucoup de voitures publicitaires, une course cycliste –  1898 m –

Altitude 2000 m, quelques endroits sont enneigés en bordure de route, des forêts, des sapins aux alentours, la rivière est succincte, il n’y a pas beaucoup d’eau.

Altitude 2261 m, Samy n’en finit pas de grimper à son rythme, 2475, 2555m point culminant il fait 22°.  Voici le Baldwin Lake, écologique réserve, nous sommes sur la CA18, dans la Lucerne Valley.

Nous arrivons à Lucerne Valley, ville de 5200 habitants environ qui porte le même nom que sa vallée, au milieu du désert à 2935 pieds, (890 m) dans le comté de San Bernardino, toujours en Californie. Nous roulons sur la CA 247, peu de maisons, des baraquements, des vieux motor-homes , il fait 30°, des lignes droites .

Voilà Barstown, la ville d’entrée ouest de la fameuse Route 66. Nommée d’après le président du chemin de fer de Santa Fe, William Strong Barstow, la ville a toujours été une importante plaque tournante du transport, remontant aux routes commerciales amérindiennes et au sentier de Santa Fe. . Barstow met en valeur son histoire à travers une série de peintures murales le long de Main Street/Route 66. La Fred Harvey Casa del Desierto restaurée abrite le célèbre musée de la Route 66 Mother Road et le Western American Railroad Museum.  Nous ne faisons que passer, nous avons eu l’occasion l’an dernier de visiter d’autres musées de la Mother Road. Nous prenons la direction de Calico Ghost Town, un village fantôme où nous arrivons en fin d’après midi.  Des lettres géantes orthographiant CALICO sont visibles, depuis l’autoroute, sur les pics Calico derrière elle.  Nous nous installons au camping en bas du village, prix du camping avec visite comprise pour le lendemain 30 $.

Vendredi 12 Avril – 9H00 – 22° – Beau soleil – Altitude 927 m

Après un petit déjeuner prix en extérieur sur la table mise à disposition, nous commençons la visite de Calico, une ville fantôme et une ancienne ville minière du comté de San Bernardino, en Californie , aux États-Unis. Située dans les montagnes Calico de la région du désert de Mojave en Californie du Sud , elle a été fondée en 1881 en tant que ville minière d’argent , puis transformée en parc du comté nommée Calico Ghost Town . Située à la sortie de l’Interstate Walter Knott a acheté Calico dans les années 1950 et a reconstruit tous les bâtiments d’origine, sauf les cinq restants, pour qu’ils ressemblent à ceux des années 1880. Calico a reçu le California Historical Landmarket en 2005 et a été proclamée par le gouverneur de l’époque, Arnold Schwarzenegger, ville fantôme de la ruée vers l’argent de Californie.

Retour sur  l’histoire de ce village :

En 1881, quatre prospecteurs quittaient Grapevine Station (aujourd’hui Barstow, Californie ) pour se diriger vers un sommet de montagne au nord-est. Après avoir décrit le pic comme « de couleur calico », le pic , la chaîne de montagnes à laquelle il appartenait et la ville qui suivit furent tous appelés Calico.  Les quatre prospecteurs ont découvert de l’argent dans la montagne et ont ouvert la mine Silver King, qui était le plus grand producteur d’argent de Californie au milieu des années 1880. John C. King, qui avait arraché les prospecteurs qui ont découvert le filon d’argent (la mine Silver King portait ainsi son nom), était l’oncle de Walter Knott, fondateur de Knott’s Berry Farm . King fut shérif du comté de San Bernardino de 1879 à 1882.  Un bureau de poste à Calico fut créé au début de 1882 et le Calico Print , un hebdomadaire, commença à publier .

La ville abrita bientôt trois hôtels, cinq magasins généraux, un marché de viande, des bars, des bordels et trois restaurants et pensions. Le comté créa un district scolaire et un bureau de vote.  La ville eut également un shérif adjoint et deux agents de police, deux avocats et un juge de paix , cinq commissaires et deux médecins. Il y avait aussi un bureau Wells Fargo et un service téléphonique et télégraphique. À son apogée de production d’argent en 1883 et 1885, Calico comptait plus de 500 mines et une population de 1 200 habitants. Quelques méchants locaux ont été enterrés dans le cimetière de Boot Hill.

La découverte de colémanite , un minéral borate , dans les montagnes de Calico, quelques années après la colonisation de la ville, a également contribué à la fortune de Calico, et en 1890, la population estimée de la ville était de 3 500 habitants, avec des ressortissants de Chine, d’Angleterre, d’Irlande, de Grèce, de France, et du Pays-Bas, ainsi que les Américains qui y vivaient. La même année, le Silver Purchase Act a été promulgué et a fait baisser le prix de l’argent. En 1896, sa valeur était tombée à 0,57 $ (~ 21,00 $ en 2023) par once troy , et les mines d’argent de Calico n’étaient plus économiquement viables. Le bureau de poste fut abandonné en 1898, et l’école  ferma peu de temps après.  Au tournant du XXe siècle, Calico n’était pratiquement qu’une ville fantôme,  avec la fin de l’exploitation minière du borax dans la région en 1907, la ville fut complètement abandonnée.

Une visite de deux heures très intéressante, où nous pouvons imaginer les conditions de vie à cette époque-là.

Nous prenons la direction de Newberry Springs, par la CR66, la “Mother Road” avec un arrêt au “Bagdad Café”, célèbre café-restaurant.

Le film Bagdad Café a connu un succès en Europe, notamment en France, où il a remporté le César en 1989 du meilleur film étranger. Noémie Taylor-Rosner, française d’origine et journaliste à Los Angeles, se souvient de l’impact que le film a eu en France lorsqu’elle était petite : « Pour moi, c’était très significatif quand j’étais enfant. Mes parents étaient de grands fans du film. Je pense qu’ils ont toujours la VHS. Je me souviens d’enfants, d’adultes et de mes parents écoutant la chanson ” Calling you”. C’était partout à la radio. Le film est devenu une sorte de classique pour les Français. C’est quelque chose que tout le monde sait. Les Français ont un lien particulier avec la Route 66. Quand on parle des États-Unis, beaucoup de Français ont envie de faire des road-trips. Il y a aussi l’élément mythique de la Route 66 et l’ambiance. Je pense que les Français aiment certaines idées de l’Amérique, comme les roads-trips et l’idée aventureuse de l’Amérique. Le Bagdad Café est représenté dans le film comme un lieu perdu au milieu de nulle part, dans le désert. C’est quelque chose qui plaît vraiment aux Français.

Aujourd’hui, Andrea est toujours là, elle a acheté avec son mari, la propriété où se trouve le “Bagdad Café” en 1995. Malgré les décès de son fils et de son mari en 2002 à quelques mois d’intervalle, Andrea a fait de son mieux pour essayer de recoller les morceaux et de continuer sa vie, seule dans le désert. Mais le désert n’est pas seulement porteur de mort, mais aussi d’espoir et de reconstruction. De petite taille, aux cheveux blonds avec une voix douce mêlée de traces traînantes du sud, l’histoire d’Andrea est enracinée dans l’histoire colorée du bâtiment. Sa résilience et son courage pour vivre son rêve et celui de son défunt mari ne peuvent être égalés que par la férocité du désert dans lequel elle habite. Les gens viennent la voir, autant que le restaurant.

En 2008, son rêve d’écrire s’est réalisé lorsqu’elle a écrit et produit un scénario intitulé « The Real Bagdad Cafe ». Pruett prévoit de continuer à exploiter le café aussi longtemps qu’elle le pourra pour honorer la mémoire de ses défunts fils et mari. «J’aime juste garder mes souvenirs autour de moi.» Le café et ses visiteurs sont thérapeutiques pour elle, tout comme la Route 66 et le désert de Mojave le sont pour ses innombrables voyageurs routiers.

On ne peut rester insensible à cette leçon de vie……..

En effet, nous y rencontrons quelques français, des bordelais en Harley Davidson, des toulousains. Nous reprenons la route, un sacré train, Mimi s’amuse à compter les wagons et les locomotives,  il y a 277 wagons avec 4 locomotives en tête, 4 au milieu, soit environ 7 kms l’ensemble…… je vous laisse imaginer !!!!!

Nous arrivons à Baker, où une petite halte dans un restaurant El Taco pour déguster notre premier hamburger.  Fondée en 1908 en tant que station sur la voie de chemin de fer entre Ludlow et Tonopah, cette petite ville a été nommée par Richard C. Baker, homme d’affaires ayant en partie financé la construction de la voie ferrée.

Etape entre Los Angeles et Las Vegas, nous apercevons la curiosité principale de la ville, un thermomètre géant haut de 41 mètres qui a été construit en 1991 afin de commémorer la plus haute température (56,7 °C) jamais enregistrée aux États-Unis, en 1913 dans la vallée de la Mort toute proche. Autre particularité de la ville, une énorme soucoupe volante transformée en hôtel trône , avec plusieurs aliens de Rooswsell aux alentours ainsi qu’un magasin ressemblant à un  grand vaisseau spatial. Ce qui fait la célébrité des lieux, c’est l’Alien Jerky, de la viande d’Alien séchée avec des dizaines de saveurs possibles, un régal !!!! Il s’agit en fait de cette spécialité dont raffolent les américains et que l’on commence à voir débarquer chez nous, des lambeaux de viande séchés et épicés. Mais ça ne s’arrête pas là, vous trouverez également un rayon de sauces piquantes gigantesque, du miel de cactus produit dans la région, le tout estampillé “made in Alien” !!

C’est vraiment folklorique mais à voir au moins une fois !

  Il est 14H15 , il fait 35°, nous reprenons la route sur la CA178 à travers le désert, au loin les montagnes Avawatz Mts sur la gauche et à droite les collines “Silurian Hills”. Nous sommes pas très loin du désert de Mojave que nous avions visité l’an dernier et de Death Valley (visitée en 2017).  Quelques tornades de poussières par-ci et par-là. Samy grimpe à nouveau , l’air est plus frais, il fait tout de même 38°, dehors un paysage lunaire, bien que nous n’y soyons jamais allés !!!!!. Nous voici à Shoshone, nous prenons la NV160, les derniers kilomètres californiens, un peu de montée, il fait meilleur altitude 710 m, c’est la «Chicago Valley Road». Nous voilà à Parhump, ville où nous devons faire une petite étape pour faire changer le récepteur d’embrayage à Samy. Magali et Jacky que nous avions rencontrés à Yellowstone, nous avez indiqué un garage tenu par des québecois «TOP NOTCH REPAIR». Après quelques recherches, nous arrivons et faisons la connaissance de Valérie. Il nous faut attendre lundi pour la réparation. C’est noté. Après avoir remercié toute l’équipe, nous allons voir l’endroit dont nous a parlé Valérie  pour passer la nuit, à côté du stade de base-ball.

Samedi 13 Avril 2024 – 11H37 – 24° – Beau soleil – Altitude 631 m

Un Happy Birthday à Patricia, une des frangines de Mimi.

Nous prenons le temps ce matin et décidons d’aller visiter le Ask Meadows National Wildlife Refuge, à quelques kilomètres de Parhump, Parhump vient d’un nom indien qui veut dire une roche d’eau, à cause des puits artésiens abondants dans cette vallée-là. Ash Meadows doit son nom au frêne velouté.

Lorsqu’Ash Meadows est devenue une réserve naturelle nationale en 1984, son avenir a été bouleversé à jamais. Il a été mis fin à l’agriculture et à l’élevage. Les plans de construction d’un lotissement avec rues, terrain de golf et piscines ont disparu. Ces hectares de terre ont été rendus à la nature pour lui permettre de s’épanouir et d’être une source de plaisir pour l’être humain. Hélas, les activités humaines antérieures ont causé des ravages. Le fondule d’Ash Meadows, la physe de Longstreet et le campagnol des montagnes d’Ash Meadows ont disparu et la survie de nombreuses autres plantes et animaux rares était menacée. Pour éviter la disparition d’autres espèces et restaurer ces habitats fragiles, de nombreux travaux étaient nécessaires. C’est grâce aux efforts de volontaires et de professionnels dévoués, des cours d’eau naturels ont cédé la place aux canaux bétonnés. L’eau qui étaient précédemment dépourvue de couverture végétale est maintenant protégée par des bosquets de mesquite et de frêne sur les berges. Les mares turquoises sont redevenues un havre pour les plantes et la faune.

Il est possible d’y voir, la pipistrelle occidentale, le coulicou à bec jaune, le minuscule oiseau nommé verdin, le faucon de Cooper, le phénopèple, l’écureuil antilope à queue blanche, la libellule saturée, le mouflon du désert, des petites centaurées du printemps (fleurs roses),le Grindélia d’Ash Meadows, l’enceliopsis nudicaulis (ne pas confondre avec le jojoba, l’or du désert), et la spiranthe,une orchidée alcaline rare.

Il existe ici les Ash Meadows Armagosa pupfish, ceux sont des petits poissons bleus qui n’habitent qu’ici et qui s’adaptent à ces eaux exceptionnellement chaudes. (31°) toute l’année grâce à l’énergie géothermique de la terre.

Nous faisons la ballade de 1.6 kms sur une passerelle, au milieu de la nature, et pouvons apercevoir les pupfishs, ces poissons minuscules, à l’endroit Crystal Spring. Nous continuons sur cette piste bien agréable. Quelques arrêts pour découvrir cette réserve.

Nous décidons d’aller faire un petit détour pour voir l’Armagosa Opéra House à Death Valley Jonction, pas très loin d’ici.

Nous arrivons dans un tout petit hameau, avec peu de maisons, et aucun commerce. Un grand bâtiment trône : un opéra en plein désert, voici la petite histoire de Marta Becket. Un jour de 1967, la voiture de cette danseuse new-yorkaise tomba en panne dans ce petit hameau isolé du monde. Elle découvre alors le désert et décide d’y vivre. Elle repère un édifice abandonné construit en 1924, par la «Pacific Coast Borax Compagny» initialement nommé «Corkill Hall», en activité de 1924 à 1948, année où le déclin arriva pour cette ville et cette compagnie. Marta entreprit des travaux dans cet établissement et ouvrit son propre petit «opéra», qu’elle inaugura le 10 Février 1968. Ainsi, tous les samedis soirs pendant 45 ans, elle a organisé ici un spectacle de danse, ballet, comédie et pantomime, avant de donner sa dernière représentation en 2012, à l’âge de 88 ans. Un sacré personnage….

Bivouac Entrée West du Ask Meadows Wildlife Refuge.

Pas mal de vent, Samy est un peu secoué.

Dimanche 14 Avril 2024- Départ 10h29 – 17°- Beau soleil – Altitude 631 m

Nous retournons dans ce parc, c’est sur les Nuwini Ancestral Lands

Nous allons voir le site à Longstreet Spring et Cabin, la cabane où vécut de 1894 à 1899, Jack Longstreet, un infâme prospecteur, armé, dresseur de chevaux, qui utilisa l’eau de Spring pour construire sa maisonnette. Il amoncela plusieurs pierres pour se protéger des armes furibondes de ses ennemis. Jack parlait la langue indienne Nuwuvi, certains disaient qu’il la maitrisait comme un natif Nuwuvi. Il gravait sur son pistolet une barre, pour indiquer le nombre de personnes qu’il avait tuées, il y avait 5 marques. Une petite veste s’impose, il fait 18°.

Puis nous nous dirigeons vers «Point of the Rocks». Il y a dix mille ans, Point of the Rocks n’était pas un désert. L’Amargosa était une rivière qui coulait, en serpentant et inondant. Les mammouths erraient au milieu de vastes marais et bosquets de grands arbres. Ces conditions tempérées avaient permis aux ancêtres du cyprinodon actuel (pupfish poisson bleu) et aux premiers humains de coloniser la vallée de l’Armagosa.

Pendant de nombreuses années, les Païutes du Sud et les Shoshones de l’Ouest ont fréquenté les chemins de cette région. Plus haut se trouve la nappe d’eau où les tribus se réunissaient, croyant qu’elle détenait un pouvoir particulier. Il s’agissait d’un endroit idéal pour la chasse de nombreuses espèces utilisées dans des spécialités culinaires : les lézards, les chuckwallas, les cailles, les colombes, les lapins et parfois, les mouflons, malheureusement nous n’aurons pas la chance de voir cette faune, dommage.

La variété des habitats de Point of Rocks, qui vont des forêts de mesquite en passant par les prairies alcalines et les hautes terres désertiques, en font un havre pour bon nombre de plus de 270 espèces d’oiseaux, , un véritable paradis ornithologique. Sans compter plus de 35 variétés d’abeilles. Il existe 3 fleurs sauvages très rares, qui éclosent en été et qui ne poussent que dans les prés alcalins de cette région, ceux sont la Ash Medows grimpante, la spring-loving centaury et la Tecopa Bird’s beak.

Nous revenons vers Parhump pour passer la nuit, le vent s’est levé, il fait 18°.

Nous rencontrons à la station service, Savine, Damien, Justine et Diego, un couple de lyonnais avec leurs deux enfants venus passer quelques semaines. Nous échangeons pendant un long moment, une photo et nous nous quittons.

Le temps se gâte, il fait 11°- il est 16h00. Quelques courses.

Bivouac au même endroit qu’il y a deux jours. Il est 16H50.

A suivre…..

6 commentaires sur “AMERIQUE, nous revoilà

  1. Quel plaisir de vous relire…. toujours bien documentés et à la découverte d’endroits insolites.

    Bonne route les amis. On vous souhaite de belles rencontres et de vous régaler.
    Bisous
    Christine et Gérard

  2. Coucou les Sancho, j’ai loupé votre départ dans ma petite tête s’était aux alentours du 12. Raté……….
    Super l’aventure est repartie et je vais vous suivre à nouveau durant ces 3 mois. Profitez bien les amis et à très vite sur cette page. Bisous

  3. Bonjour les aventuriers,
    Vous avez raison de profiter de ce que vous aimez..
    Nous aussi on aime vous lire..
    Merci de nous faire partager ce voyage..
    Bonne route
    José

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