Ca y est, nous voilà au Pérou

 

Après un passage aux douanes, nous nous dirigeons vers TACNA qui se trouve à la porte du Pérou,, au milieu des dunes de sable dans une grande vallée verdoyante. Le contraste est très surprenant. Direction MOQUEGUA, une oasis en passant par le plateau désertique de roches roses émergeants du sable blond, le trajet est fascinant.

 

Sur la route d’Aréquipa

 

Direction AREQUIPA : 2ième grande ville du Pérou, elle est située dans l’extrême sud des Andes. À 2335 m d’altitude. Etendue au pied du volcan Misti (que nous ne verrons pas car trop nuageux), et du Chachani et Pichu Pichu, elle possède des canyons (notamment celui de Coica, plus profond que celui du Colorado) . Nous pouvons y voir des cultures en terrasses comme en Extremadura en Espagne. Nous sommes surpris par la beauté de ses édifices, la Plaza des Armas est resplendissante avec ses magnifiques palmiers, ses arcades qui n’en finissent pas, et sa grandiose cathédrale aux 2 clochers Cette ville très renommée est appelée AREQUIPA la Blanche, compte tenu de ces constructions en pierre volcanique blanche « le sillar ».

 

 

Cathédrale d’Aréquipa

 

Place d’armes et ses arcades

 

Visite du Monastère SANTA CATALINA DE SIENA Fondée en 1570, cette forteresse religieuse édifiée sur 20000 m2, vivait repliée sur elle-même. La visite commence par le parloir où les religieuses recevaient les visites, derrière un cailleboutis.

 

Parloir

 

Puis nous arrivons aux minuscules chambres cellules, aec une cuisine particulière, et dans certaines, la chambre pour la servante (cloîtrée elle aussi). La visite de ces lieux donne une idée de ce que pouvez être cette vie quasi insulaire. Les ruelles de cette petite cité portent des noms de villes espagnoles que nous connaissons bien : Cordoba, Toléde, Grenade, Séville, Burgos, Malaga. Elles sont peintes de tons ocres, bruns et rouge (couleur faite à partir de minéraux naturels).

 

Une rue du monastère

 

 

La petite plaza Zocodover et sa fontaine très sobre,

 

les teintes bleues et orangées des cloîtres entourés d’arcades aux fresques innocentes y apportent une note de gaieté.

 

cloître des Orangers

 

Dans la pinacothèque, on peut y voir de nombreux tableaux de l’école de Cusco. Nous avons pu y voir les  deux potagers,    les lavoirs, une salle de travail, la salle où étaient fabriqués les hosties, la salle de Profondis, un oratoire, le magasin l’économat, la cuisine du réfectoire avec son puits, les bains, et un cimetière, et pleins d’autres pièces.

En fait, c’est une ville dans la ville d’Arequipa.

 

Lavoirs

 

Mélange de couleurs

 

Cuisine du monastère

 

Aréquipa est une grande ville, et comme toute les grandes villes Sud-Américaines, elle est trés animée et bruyante (claxons, moteurs), grouillante de taxis, de bus et de petites motos, et au milieu de tout ce remue ménage quelques policiers essayent de faire respecter le code la route de rendre la circulation fluide, tout ça à grands coups de sifflets.  Mais aprés tout nous sommes en Amérique du Sud et c’est un peu pour celà aussi que nous sommes là !!! 

 

 

Petite gendarmette péruvienne essayant de faire la circulation.

 

 

Taxis sur la place d’Armes

 

Brigade motorisée de la police d’Aréquipa