Jeudi 13/01/2011
Nous remontons vers le Nord, après avoir repris le bateau pour regagner le continent, nous débarquons à Parga, passage à Puerto Montt, capitale de l’Araucanie et de la région des lacs. Trop développée à notre gout, nous n’y faisons pas étape, et continuons notre route jusqu’à Llanquihue et son grand lac (le troisième plus grand lac d’Amérique du Sud avec ses 87000 hectares). Au dessus, la tête dans les nuages, nous admirons le cône enneigé du volcan Cabucco. Il y a en d’autres comme le volcan Osorno, le Volcan Villarica, le Llaima, le Choshuenco, le Puntiagudo, presque tous sont en activité.
Volcan Osorno, la tête dans les nuages
Un petit détour sur la route nous conduit à un musée automobile de voitures de la marque américaine STUDEBAKER des années 1950, on peut y voir aussi des Fords, une Iseta BMW. Une très belle collection et des vieux objets, tels que machine à écrire, appareils photos, phonographes, etc…..
Le premier qui reconnait ces voitures a gagné…
Un passage à Osorno, carrefour important de la Panaméricaine, car elle permet par la ruta 215 de rejoindre San Carlos de Bariloche où nous souhaitons aller. Située au bord du lac Nahuel Huapi,
cette ville qui ne cesse de s’étendre, n’est plus un petit coin de paradis sauvage, une destination incontournable à notre avis. Très touristique, il faut faire plusieurs kilomètres pour s’éloigner de cette zone urbaine pour retrouver une nature et la route des 7 lacs.
Un des 7 fameux lacs, sous un ciel plus qu’incertain
Lors d’un arrêt sur cette route, nous côtoyons d’étranges oiseaux. Après renseignements pris,Il s’agit de « caranchos caracana » ety de »chimango ».
caranchos caracana
chimango
Hélas, le temps devient pluvieux, il nous faut rentrer, trempés, et nous décidons de reprendre la route le lendemain car le temps annoncé n’est plus au beau fixe. Nous espérons que la pluie v a s’arrêter, car
il nous faut plier la tente, et oui, malgré notre âge, nous avions décidé de camper à Bariloche.
Bariloche vue du lac, le jour de notre départ
Dimanche 16/01/11
Nous décidons de nous arrêter quelques jours à Niebla, petit port à côté de Valdivia, dans la province de Valdivia, avec ses îles de Corall et Mancera. Nous logerons dans une cabane avec vue sur le Pacifique.
Niebla est un petit village très animé et ses petits restaurants du port sont renommés pour leurs plats de poissons et fruits de mer. Hélas, nous n’avons pas pu visiter le fort espagnol . Nous décidons d’aller visiter le port de Corall qui se trouve en face de Nieba, nous prenons donc le ferry qui assure la liaison.
Port de Niebla
Visite de la loberia. Sur le chemin de pierres, nous nous arrêtons en bordure de la côte, plusieurs personnes d’un village (hommes, femmes, enfants), ramassent les algues et les étendent pour les faire sécher. Nous nous renseignons, et un habitant nous dit que ces algues sont achetées par une société. Elles rentrent dans la fabrication des shampoings, et des yaourts.
ramasseurs d’algues – Corral
Visite du fort espagnol, Le Castillo San Sébastian de la Cruz construit en 1678, posséde encore quelques canons sur les 21, et un tunnel à sa base afin de faciliter le passage du chemin de fer qui reliait Alto Horno au Fort. Nous assistons à une reconstitution historique de la reprise du fort par les Chiliens aux Espagnols.
Vue depuis un canon du fort
En fin de journée, petit paseo à Valdivia avec ses petits marchés artisanaux,ses vieux bâtiments à l’architecture intéressante, son église avec quelques décorations qui nous font penser à Gaudi.
Le centre ville est entourée par les fleuves Calle-Calle et Valdivia qui forment le poétique « Chemin de Lune ».
A suivre….
Quelques photos de Valdivia et Corral
Valdivia
Valdivia
Valdivia–son marché artisanal
Corral version noir et blanc
Corral
mouettes terrestres – Corral
Salut les Sanchos.
Mimi j’espère que ton mac Giver a réussi à réparer comme il faut le cardan de votre tract…. pardon side car pour que vous puissiez continuer à nous envoyer de magnifiques photos. J’ai reconnu
la voiture avec le macaron BMW; il s’agit d’une isetta assemblée par BMW sous licence dans les années 50, opération qui permit à cette marque d’éviter la fin de l’activité automobile, axée à
cette époque sur le très haut de gamme assez peu rentable après guerre. Le moteur de cette Isetta est un moteur de moto, devinez quelle marque. J’ai gagné quoi?
La marque Studebaker, en marge des “3 grands” Américains (Ford, Général Motor et Chrysler) a construit des voitures en 6 et 8 cylindres à tendance sportive et aux
formes particulières jusqu’en 1964 ou 65. Cette marque tient pour l’instant le record de victoires sur la course “Panaméricaine” pilotées entre autre par un Français Pierre De Toisi
(j’ai un petit doute sur l’aureteaugraphe de son nom). Forcement avec des moteurs modernes de 400 à 600ch ça avance un peu. Cette course, assez folle s déroule sur route ouverte, avec des
pointes à plus de 300km/h et avec la bénédiction des autorités! Essayons de faire ça en Europe et nous allons tous en prison.
Bon vent et bises à vous.
Christophe