Nova Scotia

Vendredi 28 Juin – Départ 8H50 – 18°-Nuageux – Alt 3 m

Direction Woo Islands pour prendre le traversier qui  nous amène à Caribou en Nouvelle Écosse. Cela nous évite 400 kms environ.

Nous voilà arrivés à l’embarcadère où nous attendons le bateau.

Plusieurs véhicules débarquent, des camions, des camping-cars bus, quelques motos, et des vieilles voitures.

Ça y est, Samy embarque pour un repos de 75 minutes. Nous débarquons, il est 13H00.

La ville de Pictou

New Glasgow

Nous prenons la route 4, route côtière qui nous amène à Cap George et son phare.

Nous nous arrêtons pour regarder la finale du Top 14  Toulouse / Bordeaux Bègles, avec une belle victoire du Stade Toulousain.

Petit port de Ballantines Cove .

Il y a une boutique qui propose quelques plats, au menu ce soir chez Samy

Fish and chips.

Bivouac au Museum School Cape Gorge Héritage

Samedi 29 Juin – Départ 9H10 – 15° – Couvert – Alt 19 m

Nous sommes sur la South Lakevale Road, petite route tranquille, quelques maisons, des fermes, des petits ports de pêche, ici beaucoup de homards et crabes.

Bayfield et sa maison bleue.

Tracadie – Monastery – Havre Boucher – Port Hasting. Nous voilà sur l’ile du Cap Breton, sur la Cabot Trail – Port Hood – Colindale par la piste

Mabou .

Inverness et son église Stella.

Dunvegan où une stèle est érigée à la mémoire du Premier Ministre (1945 -1954) de la Nouvelle Écosse Angus Lewiss MacDonald, natif de la commune (1890-1954).

Harbour Margaree – Bivouac Store Groceries

Dimanche 30 Juin – Départ 11h10- 15°- Pluie – Alt 3 m

Nous faisons le point sur la préparation du retour côté valise.

St Joseph du Moine, nous sommes toujours dans la région de l’Acadie.

Chéticamp, située sur la côte ouest de l’Ile-du-Cap-Breton, offre des vues panoramiques à en couper le souffle, avec ses couchers de soleil d’un côté et le parc national des Hautes-Terres de l’autre.

Chéticamp doit son nom aux Mi’kmaq qui jadis visitaient le lieu lors de voyage de chasse. Dès 1752, le commerçant Robin de l’île Jersey installe un poste de pêche à la pointe de l’île de Chéticamp. Au fils des ans, il vient à embaucher des pêcheurs acadiens qui ont échappés à la déportation de 1755, et qui résident dans la région. En 1785, des familles s’établissent ici. Ce n’est qu’en 1790 que 14 descendants des premiers pionniers européens en Nouvelle-Écosse reçoivent l’octroi des terres. Le nombre de familles augmente à 26, huit ans plus tard et en 1820, on compte 784 résidents à Chéticamp.

Chéticamp, c’est aussi le «Festival de l’Escaouette» en Août, un événement culturel acadien pendant les mois d’été. Escaouette, en latin, le mot Esca veut dire «nourriture, aliments». Lorsque les ancêtres acadiens fêtaient la Chandeleur, ils célébraient surtout la fête de la nourriture, la fête de l’Esca. Les organisateurs du Festival en 1976, choisirent unanimement un nom typique à la région, «le Festival de l’Escaouette».

Revenons sur le drapeau acadien, chaque couleur a une valeur symbolique

Bleu : ciel – mer – l’harmonie entre les deux et loyauté

Blanc : fleur de Lys – pureté de l’esprit des acadiens – paix du présent

Rouge : sang-courage – rappel des souffrances et des épreuves de l’histoire des acadiens

Jaune/étoile dorée : Vierge Marie – «Stella Maris»

Nous voilà dans le Parc du Cap Breton, de belles vues.

Meat Cow par une piste caillouteuse, route en très mauvais état. Nous souhaitons aller au camping, car il n’y a pas d’autre alternative. Une fois arrivés, au bout, nous faisons demi-tour, camping trop onéreux, pas très plat, et aucun service.

Bivouac au Port Bay St Laurent

Lundi 1er Juillet -Départ 9h00 – 20° – Soleil – Alt 1 m

Quelques photos de cormorans avant de partir qui sèchent leurs plumes au soleil. Nous reprenons la route, et nous arrêtons à la boutique «Tartans et Treasures». Quelques achats pour finaliser les cadeaux des petits enfants et grands.

Puis nous prenons la route côtière de South Harbour à Neil’s Harbour où nous découvrons le petit village de pêcheurs de White Point.

Puis ce sera le Neil’ Lighthouse où nous rencontrons un jeune québecois en moto.

Nous continuons notre route, et sommes surpris par un loup qui traverse devant Samy, nous n’avons pas eu le temps de prendre une photo. Nous nous arrêtons au syndicat d’initiative plus loin, où se trouvent des gardes du Parc. Après informations prises auprès d’eux, ce n’est pas un loup que nous avons vu, mais un CoyWolf, en fait un croisement entre un coyotte et un loup. Cette hybridation est naturelle, et les coyloups sont fertiles et ont une espérance de vie proche de celle de leur ancêtre. Une coylouve peut se reproduire avec un loup ou un coyote aussi bien qu’un coyloup peut se reproduire avec une louve ou une femelle coyote. Le changement de comportement des loups qui s’accouplent maintenant avec les coyotes est dû aux activités humaines qui ont débutées avec l’arrivée des premiers collons européens sur le continent nord-américain. En effet, avant les années 1500, toute la région à l’est du Mississippi était recouverte de forêts, ce qui convenait parfaitement aux loups. Mais, à leur arrivée, les colons ont commencé à déboiser les forêts et à chasser les loups qui, alors devenus bien moins nombreux, ont été contraints à se déplacer. Alors les coyotes venus du sud-ouest en ont profité pour s’installer et ont peu à peu remonté vers le nord pour finalement arriver à l’un des derniers refuges des loups : le parc Algonquin. Les loups alors peu nombreux et qui manquaient de partenaires sexuels, ont dû être moins exigeants pour choisir leur partenaire, et ont fini par voir les coyotes comme tels. Les premiers coyloups seraient apparus vers les années 1920.

Ingonish avec sa petite histoire :

Le nom peut provenir des langue portugaise ou mi’kmag. L’explorateur français Nicolas Demys a visité la région dans les années 1600 et a noté le potentiel de la région en tant que base d’opérations pour les flottes de pêche françaises ayant une bonne pêche malgré un littoral accidenté et aucun port sûr.

En 1854, des agriculteurs locaux labourant un champ trouvèrent une cloche de chapelle acadienne sur laquelle était inscrit :

Pour la paroisse d’Inganiche j’ai été nommée par Jean Décarette et par François Uril, parrain et marrain Le Josse Huet de Saint-Malo m’a faite. L’an 1729.

Une traduction anglaise de 1885 se lit comme suit :

Pour la paroisse d’Ingonish, j’ai été nommé par John Decarette et Francis Urail, parrain et marraine. Le fondeur Huet me fit en 1729.

La cloche a été décrite comme étant « presque aussi grande qu’un baril de farine ordinaire » et pesait 586 livres. Elle a finalement été perdue après avoir été vendue à un propriétaire de fonderie à Halifax.  Dans une autre partie d’Ingonish, les restes d’une deuxième église ont été découverts. Un petit canon d’origine française, semblable à ceux trouvés à Neil’s Harbour, a également été retrouvé.

Selon un rapport officiel envoyé au Board of Trade en 1749 par le capitaine Smith, commandant du navire de garde à Canso, il y avait 48 goélettes et 393 chaloupes pêchant au large d’Ingonish. La population de la communauté à cette époque était estimée à environ 300 habitants.

Pause déjeuner – Nous sortons du Parc,et prenons la Highway 312, la Cabot Trail.

Bivouac en bordure de mer.

Mardi 2 Juillet – Départ 9h40 – 18° – Temps couvert – Alt 3m

Toujours sur la Cabot Trail (piste Cabot), cette route panoramique fait une boucle d’environ 300 kms autour de la pointe nord de l’île du Cap-Breton, en passant par les Hautes Terres du Cap-Breton. Elle porte le nom de l’explorateur vénitien Jean Cabot qui a découvert le Canada Atlantique en 1497. La construction initiale de la route s’est terminée en 1932.

Nous prenons le traversier pour une croisière de 2minutes 45 à Baie St Anns qui nous amène en direction de Sydney.

Puis ce sera de nouveau un pont pour traverser un autre canal.  

Nous préférons prendre la «Old Road 5», route côtière plus tranquille.  Sydney Mines et sa riche histoire dans la production de charbon, notamment avec la construction d’une aciérie en 1902.  fondée en 1784 et constituée en ville en 1889.

Pause déjeuner Indian Beach.  Puis nous faisons une halte pour nous désaltérer à Sydney et son grand violon. Quelques photos pour immortaliser notre passage.

Nous repartons sur la Marconi Trail – Bivouac à Morien sur une bande de terre entourée d’eau.

Mercredi 3 Juillet – Départ 9h45 – 18° – Beau soleil – Alt 0 m

Nous voilà dans la Baie Mira, ce sera le village de pêche Main-à-Dieu, situé à l’est de Louisbourg, où une importante flotte de homardiers est ancrée dans le port de la communauté. A chaque printemps, le prêtre local fait la bénédiction de la flotte pour son départ pour la saison de pêche aux homards.

De bien beaux véhicules encore une fois !!!

Little Lorraine – Nous arrivons à Louisbourg pour visiter sa forteresse. Ce lieu est un lieu historique national du Canada.

Un peu d’histoire : les Français débarquent à Louisbourg en 1713, à la fin de la guerre de la Succession d’Espagne, après avoir cédé l’Acadie et Terre-Neuve aux Britanniques aux termes du traité d’Utrecht. Il ne reste plus à la France dans ce qui est aujourd’hui le Canada Atlantique, que le Cap-Breton et l’ïle du Prince Edouard, appelés à l’époque l’Isle Royale et l’Isle Saint Jean. Ces dernières servent de base de pêche aux Français, qui continent la pêche de la morue dans les Grands Bancs, activité alors fort lucrative. C’est en 1719 que les Français entreprennent la construction à Louisbourg d’une place forte, qui ne sera vraiment terminée qu’à la veille du siège de 1745. La ville et l’établissement qui s’est développé le long du port deviennent rapidement une colonie florissante. L’Isle Royale tire sa prospérité de la pêche de la morue. Avant d’être exporté le poisson est salé puis séché sur des claies, sur les plages de Louisbourg et de ses alentours. La colonie devient un important centre d’activité commerciale, recevant des produits fabriqués et des matériaux divers de la France, du Québec, des Antilles et de la Nouvelle Angleterre.

Tout laisse à penser que la place forte serait prête à soutenir le moindre assaut. Pourtant, si le port est bien protégé, il en est autrement à l’intérieur des terres où les principales défenses dominent une série de collines de faible altitude, dont certaines sont dangereusement proches des fortifications. Toutes offrent un emplacement stratégique idéal pour l’installation de batteries de siège.

Le premier assaut survient en 1745, après la déclaration de la guerre entre la France et la Grande Bretagne. Poussés par leur ferveur religieuse et informés de la situation désespérée dans laquelle se trouve la forteresse dont les troupes, mal approvisionnées, menacent de se mutiner, des soldats de la Nouvelle Angleterre partent à l’assaut de Louisbourg. La place forte est conquise au bout de 46 jours de siège. Au grand dam des soldats de la Nouvelle Angleterre, la ville passe de nouveau aux mains des Français aux termes du traité d’Aix la Chapelle, trois ans seulement après le siège. La ville est de nouveau assiégée en 1758. Les forces anglaises, composées de 13100 soldats, appuyées de 14000 marins sur 150 navires, capturent la Forteresse en sept semaines. Pour que Louisbourg ne redevienne jamais plus une ville fortifiée française, les Britanniques démolissent les remparts de la forteresse.

Les premières initiatives de protection du site remontent à la fin du XIXième siècle. Ce n’est qu’en 1906, qu’une loi fut adopter faisant de Louisbourg un monument historique. En 1961, le gouvernement du Canada accepte un plan de reconstruction partielle de la ville de Louisbourg et de ses fortifications, avec comme objectifs de créer une image de ce qu’était Louisbourg dans les années 1750 pour valoriser l’intérêt touristique du lieu, et de fournir des emplois aux ouvriers de la houille frappés par la récession de l’exploitation minière. Le travail a été accompli sous la supervision d’un groupe d’archéologues, d’historiens, d’ingénieurs et d’architectes. En 20 ans, un quart de la ville a été reconstruit.

Nous découvrons une œuvre monumentale que cette reconstruction de la forteresse et du village. Chaque maison est un petit musée avec des acteurs en costumes, la plupart sont bilingues (français/anglais) qui vous expliquent un aspect de leur histoire ou simplement la vie aux 18ième siècle. Il y a même une démonstration de manœuvres militaires (tir au mousquet, tir au  canon, relève de la garde….), condamnation d’un prisonnier.

Lors de la visite d’une salle, Mimi aperçoit un document «une ordonnance du Roi» imprimé à Pau, à l’imprimerie Jean Dupouy .

Nous décidons de découvrir les plats d’époque servis au restaurant de la forteresse.  

Ils ont même une petite production de rhum qui vieillit dans les caves de la forteresse, pas mauvais ma foi !!!

Nous visitons une salle où nous trouvons une maquette en légo de «l’Hermione».

Visite très intéressante et enrichissante.

Bivouac Phare Gabarus.

A suivre…

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