Mardi 4 Janvier 2011
Nous quittons USHUIAIA après avoir pris quelques photos,  direction RIO GRANDE où nous comptons arriver pour la soirée. Il nous faut trouver un garage pour faire la vidange. Un argentin bien sympathique nous amène chez un des ses amis ALDO R. qui effectue le travail. Il fabrique notamment des sacoches en aluminium avec supports.

 

 

Aldo Géo-Trouvetou de la moto et une de ses réalisations

 

Nous retrouvons l’auberge de jeunesse où nous nous étions arrêter à l’aller avec toute la bande. Après une étape à Puerto Julian, nous repassons à Los Antiguos pour passer la frontière du Chili, où les préparatifs du week end pour la fête de la cerise vont bon train.
Vendredi 7 Janvier 2011
Le lendemain matin, vers 9H00, (l’heure est importante, retenez cette heure, vous comprendrez pourquoi plus loin), nous passons à nouveau à Chilé Chico, et prenons la direction de Coyhaique par la route australe, nous retrouvons le lac de Buenos Aires côté chilien qui s’appelle Lac Général Carrera.

 

 

Lac Buenos-Aires

 

La journée s’annonce bien, la route goudronnée nous amène au milieu des montagnes avec des lagunes, mais hélàs, la route des piedras pointe le bout de son nez, et nous voilà pour des kilomètres à n’en plus finir, monter, descendre, comme les montagnes russes  sur cette route australe qui serpente tout le long du lac.

 

 

Route 7 l’Australe, route mythique d’Amérique du Sud. Nous savons maintenant pourquoi !

 

Elle s’élève pour offrir une vue superbe sur une eau bleu turquoise dominée par les cîmes enneigées de la cordillère, puis redescend au niveau du lac. Nous sommes étonnés par le contraste nous traversons des petits petits villages, Puerto Fachinal, Puerto Guadal, mais nous sommes au Chili, mince nous avons oublié de prendre de la monnaie à Chilé Chico, heureusement, la petite épicerie du coin fait aussi bureau de change, et nous pouvons changer un peu d’argent argentin. Un peu plus loin, à Puerto Guadal, nous nous arrêtons pour manger dans une boutique qui fait multi-service et mangeons pour 9000 pesos chilien. (13 euros). Il est 16H00.

Nous reprenons cette diable de route, et  Puerto Bertrand, Puerto Tranquilo, Puerto Murta. Nous croisons de temps en temps quelques véhicules sur cette route australe. Mais il y a un petit problème, le voyant de la batterie s’est allumé, et  apparemment l’alternateur ne fonctionne plus. Et toujours cette route de piedras, Coyhaique est encore à plus de 5O kms. Est-ce que la batterie va tenir encore longtemps. Ouf, enfin la route goudronnée, nous allons pouvoir rouler un peu mieux. Il commence à faire un peu nuit, et Yves rallume les feux (il les avait éteint pour éviter de tirer sur la batterie), et là, la moto donne quelques signes de fatigue,  tempi, nous roulerons en veilleuse, le strick minimum.
Et là ce qui devait arriver, arriva, panne complète à 38 kms de Coyhaïque, il est 20H00, heureusement dans notre galère, nous sommes tombés en panne à El Blanco, petit village où se trouve un mécanicien qui est encore dans son garage. Nous y amenons le side en le poussant. Mac Gyver est toujours là,
Il démonte l’alternateur, et c’est bien la courroie qui a cassé, moindre mal, mais en démontant le réservoir, les prises rapides d’alimentation carburant se sont cassées ainsi qu’une connexion électrique.
Pas de panique, Yves a tout ce qu’il faut pour réparer, c’est donc avec lampe électrique prêtée par le garagiste et frontale, que la réparation se fait. Après plusieurs essais de démarrage, il s’avère que la batterie ne recharge pas comme il faut, et nous décidons de passer la nuit au village. Il est 23 H00.
Nous laissons le side chez le mécano, et nous voilà dans la rue avec nos sacs à chercher un logement.
Et bien sûr, il se met à pleuvoir pour arranger le tout !!!! La pension de famille indiquée par le garagiste ne répond pas, nous nous dirigeons  vers le seul endroit où il y a encore de la lumière, c’est la gendarmerie.  Heureusement, le carabinier nous propose d’appeler un taxi, après plus de 45 minutes d’attente, et 45 minutes pour aller à Coyhaique, sans oublier de s’arrêter à un distributeur pour pouvoir régler le taxi, (rappelez vous au début de l’article, nous avions oublié de prendre de la monnaie chilienne), nous nous couchons enfin dans une cabanne , il est 2h00 du matin. Quelle journée !!!!!!

Samedi 8 Janvier 2011
Le lendemain matin, nous voilà reparti vers El Blanco pour récupérer DD, et vérifier la tension de la courroie. Tout est ok, c’est bien la courroie qui n’était pas assez tendue.
Nous rentrons à Coyhaique, et décidons d’y rester quelques jours. Le centre ville est très animé.

 

Maison de Coyhaique

 

Nous rencontrons Arnold, un metzin qui voyage tous les ans pendant 6 mois en Amérique du Sud. Il a vu le side, et nous connait par l’intermédiaire de Motomag et avait aperçu le side à Ushuaia.
Nous passons la soirée ensemble,  bien sympathique, il nous donne quelques tuyaux pour les endroits à visiter.

 

Arnold

 

Petite visite à Puerto Aysen et Puerto Chacabuco.

 

Nous rencontrons aussi un Heraultais qui fait la route dedpuis 12 ans avec un 4X4 camping car.

 

4X4 de Bruno, le dessin sur la portière dénote bien l’état d’esprit du bonhomme.

 

En chemin, nous nous arrêtons à une animation typique ; un rodéo. Le jeu consiste à rester le plus longtemps sur une vache, et ensuite à attraper la vache au lasso pour récupérer la sangle pour la vache suivante.

 

Rodéo chilien, un peu trop brutal pour nous.

Lundi  10 Janvier : Direction Chaïten  par la route australe. 430 kms dont environ 300 kms de ripio.
Il nous faut la journée, heureusement  nous passons dans une forêt primaire australe, à la végétation luxuriante. En cours de chemin, sur cette route caillouteuse, nous avons perdu la trousse à outils fixée sous la sacoche gauche. Nous arrivons à Chaïten à 21 H00, ce village est à moitié enseveli depuis l’irruption de son volcan en 2008. Nous sommes contents de trouver un petît hôtel tenu par une petitepetite mamie bien sympathique
Nous y retrouvons Arnold, qui  faisait à peu près le même itinéraire, et dînons ensemble dans le restaurant d’à côté. ( cazuela maison et cote de porc).
Pendant le petit déjeuner très copieux, (œufs brouillés, pains grillés, confiture, gâteaux), le lendemain matin, la petite dame nous explique que depuis 2008, le village n’a pas d’eau et d’électricité, un groupe électrogène assure l’électricité pour l’hôtel, et des citernes d’eau  alimentent le village en eau. Elle vient de rouvrir son établissement depuis un mois, à peine.

 

 

Maisons de Chaiten encore sous les cendres du volcan, et inhabitées depuis 2 ans

 

 

Mardi 11 Janvier 2011
Nous prenons le bateau  qui fait la liaison CHAITEN-QUELLON, sur l’île de Chiloé.

L’Ile de Chiloé constitue un monde à part, c’est une région avec une personnalité et une culture singulières, issues de la rencontre entre les indigènes et les colons espagnols. Le bois est le matériau qui permit le développement de la culture de l’île.
Nous débarquons à Quellon, et nous en profitons pour aller au bout de la PANAMERICAINE ( route qui va de l’Alaska au sud du Chili).

 

Fin de la Panaméricaine

 

Direction Castro, sur la route vallonnée, beaucoup de verdures, de fermes en bois, des maisons en bois et surtout des églises en bois, classées patrimoine de l’humanité.
Toutes les églises sur l’île sont en bois, et appartiennent à l’Ecole de Chiloé.

 

Eglise en bois de Castro, patrimoine de l’humanité.

 

Castro et ses maisons typiques  sur pilotis (Palafitos), son église  SAN FRANCISCO DE CASTRO tout en bois
Quemchi, petit port de pêche sur le canal de Caucahue bien agréable, avec l’école qui a une vue sur le port,
Jeudi 13 Janvier 2011
Nous reprenons un dernier bac pour revenir sur le continent
A suivre ……………..

 

Quelques photos de Chiloé

 

Castro

 

Castro

 

 

Castro

 

Quemchi

 

Quemchi