🇺🇸 Joshua Tree – Désert de Mojave – Fin de la première partie de notre voyage

Mercredi 4 Octobre  – suite

Nous voyons au loin des lueurs,  ceux sont des milliers de panneaux solaires disposés au pied de la colline avec des projecteurs surplombants cet ensemble. 

Après avoir pris une peite route « Kelso Cima Road », nous voilà au milieu du désert et au pied des montagnes Hacberry, 1020 mètres d’altitude, des cactus un peu partout.

Nous arrivons à Cima, général store fermé, aucun signe de vie sur ce lieu, tout est désafecté. Nous pensions voir un petit hameau….  Des cactus et des rochers comme paysages, nous voilà à nouveau sur un petit tronçon de la Route 66 que nous quittons à Amboy où nous apercevons le long de la route des étendues de lac salé

Beaucoup de maisons en bois abandonnées, d’autres en durs, des carcasses de voitures non loin des habitations, c’est une région pauvre.

Une oasis en plein désert  Twentynine Palms , nous nous arrêtons au Visitor Center où nous aurons la chance d’apercevoir un « road runner ».

Nous bivouaquons à côté de l’observatoire  où nous assistons à un beau coucher de soleil, et nous voyons une belle lune.

Jeudi 6 Octobre – Température 20° – Beau soleil – Départ 9H15

A nouveau, Samy fait des siennes, le pneu est dégonflé – petit coup de compresseur et nous repartons.  Nous voici dans le Park Joshua Tree à 1367 mètres d’altitude. Ce parc est situé en Californie du Sud et à la jonction du désert de Mojave et du désert du Colorado. Il est reconnu zone sauvage, sur ses ¾ et zone protégée sur la totalité de son territoire soit 2000 km². Il se recèle des formes géologiques bizarres et un environnement écologique exceptionnel. On y trouve une grande diversité biologique ainsi que des étendues où cohabitent quelques espèces de chaque écosystème. En voici quelques exemples : bighorn sheep (mouflon d’Amérique), chuckwalla (lézard), cactus wren (roitelet), greater roadrunner (coucou), Gambel’s quail (caille), desert tortoise (tortue terrestre), desert iguana (iguane) et le beavertail cactus (genre de cactus).

Qu’est ce qui caractérise le désert mojave ? Le joshua Tree, avec ses ramifications bizarres, il peut atteindre 12 m de haut avec une croissance annuelle de 2,5cm. Il conserve l’humidité dans ses feuilles fines et cireuses. C’est une sorte de yucca, il fleurit de février à avril, sa fleur que nous ne verrons pas, ressemble à une grosse grappe de couleur crème. Les ramifications viennent à la fin de la floraison. Qu’il soit mort ou vivant, beaucoup d’animaux y trouvent refuge. La pie souvent empale sa proie sur les aiguilles mais il est possible de voir d’autres oiseaux comme le loriot de Scott, le faucon à queue rouge, le pivert, le kestrel (petit faucon) et le geai ainsi que les cailles de Gambel, suivies par leurs petits courant d’un arbuste à l’autre.

Nous ne verrons pas de serpents à sonnette, guettant leur proie caché sous des pierres, mais un lézard à la recherche d’insectes.

Nous apercevons des scarabées qui ont la meilleure adaptation du désert, eux ne boivent jamais, ils puisent leur eau indispensable à leur survie, dans les plantes pourries. Ils sont aussi appelés « circus beetle » car quand ils se sentent menacés, ils font le poirier en pulvérisant une sécrétion nauséabonde qui éloigne ses prédateurs. Nous voyons quelques lièvres à queue noire. Ses grandes oreilles favorisent la régulation de sa température, en été, les vaisseaux sanguins se dilatent pour repousser la chaleur. En hiver, les vaisseaux sanguins se rétractent pour conserver la chaleur.

Tout au long de la route, un fouillis de rochers empilés les uns sur les autres où l’on peut deviner toutes sortes d’objets ou d’animaux. Ces rochers tirent leur origine de sous la terre, résultat d’activités volcaniques qui ont eu lieu il y a plusieurs milliers d’années.  Des tas de monzogranites éparpillés à travers les paysages comme des jouets abandonnés par des enfants.

Nous découvrons le jardin « Cholla Cactus Garden » avec des cactus « jumping cholla » qui doit son nom à sa facilité à s’attacher aux imprudents. Des cactus à deux couleurs trop beaux.

Nous faisons une halte à « Cottonwood Springs » où nous voyons les mortiers dans la roche laissés par les Indiens Cahuilla, et c’est aussi l’endroit où ils ont utilisé la source qui s’y trouve.

Nous montons à 1580 m d’altitude pour observer un beau panorama de la vallée, des montagnes et du désert.

Nous quittons ce parc à cactus, et après quelques kilomètres, nous voilà dans la région de Mecca avec ses cultures de kiwis, et poivrons, une oasis ici grâce notamment au lac Salton Sea.

Nous nous arrêtons dans une épicerie, aux airs de musique latino, et nous entendons parler espagnol, un petit bonheur….. En effet, beaucoup de personnes mexicaines vivent dans cette région.

Bivouac en bordure de la piste « Road Paint » photo

Vendredi 7 Octobre –  Tempéraure 29° – Beau soleil  – Départ 9H00

Il nous faut trouver un réparteur, Samy a toujours le même problème, roue à plat…

Coachella  – Ce sera au Garage Charlie Tire que nous faisons faire la réparation. Diagnostic, jante fissurée – démontage, soudure, remontage, le tour est joué, c’est réparé – coût 25€

Indio- Palm Désert – Cathédrale City – Pal Springs, des villes champignons avec beaucoup de résidences sécurisées, et des zones commerciales sur des kilomètres.

Il fait très chaud 41° Nous devons prendre l’autoroute sur 20 kms, et décidément  nous n’aimons pas cela, ces voies à grandes circulations et à 4 voies et avec beaucoup de trafic.

Enfin, nous quittons cette autoroute, et montons à 1200 mètres d’altitude, il fait moins chaud, le thermomètre affiche 30°. Nous sommes dans la « Forest San Bernardino » une petite route de montagnes entre roches et pins. Pince Cove – Idyllwid puis Harkey Creek Parks.

Bivouac sur la route « Bonita Vista Road » –

Samedi 8 Octobre – Température 28° – Beau soleil – Départ 14H50

Ce matin, c’est une petite révision pour Samy – Yves change les plaquettes de frein, Mimi fait un peut de ménage, les vitres, la poussière (il y en a….) et petit moment de bien-être (soin du visage, ongles).

Nous partons après déjeuner.  Aquanga, puis Oak Grove (92 habitants) – Warner Springs

Santa Isabel – Chihuahua Valley – Sunshine Summit – Nous sommes sur la Paradise Valley Road, des ranchs, des champs de vignes, des arbres fruitiers et des terrains de golf.

Bivouac Lyon Valley Road où nous faisons la connaissance de Marc et Lindsey (Drôme),qui doivent eux aussi passer la frontière à Tecate pour le Mexique.

Pour terminer……..  Des petites histoires et anecdotes

Cocarico : c’est un Corse Angelo Mariani, qui est un, dit-on, à l’origine du Coca-Cola. Commercialisé dès 1863, son vin à base de feuilles de coca connut un succés phénoménal jusqu’à son interdiction en 1910. Il faut dire que, même s’il fut adoubé par le pape LéonXIII, le Red Bull de l’époque contenait tout de même 6 mg de cocaïne. Futé, un pharmacien américain, Pemberton s’inspira de la recette en y ajoutant de la noix de Kola du Ghana, puis en en supprimant l’alcool, pour cause de prohibition. Ainsi naquit en 1885 le Coca-Cola, qui ne contient, à notre connaissance, plus de cocaïne.

D’où vient le dollar ? le dollar vient… de Bohême. Au XVI ième siècle le thaler d’argent, né dans la vallée (thal) de Saint Joachim, devient la monnaie de référence des échanges commerciaux en Europe centrale. Il se répand en Espagne grâce aux Habsbourgs puis gagne les colonies d’Amérique du Sud. Là-bas, on prononce « tolar » puis « dolar ». L’importance de cette devise est telle qu’on l’utilise jusqu’aux Etats-Unis. Sur les pièces de S s’enroule autour de deux piliers verticaux symbolisant les colonnes d’Hercule… C’est là que le sigle $ trouve son origine.

L’invention du chewing-gum : Les Mayas avaient déjà l’habitude de mâcher la sève du sapotier appelée « Chicle ». En 1869, un général mexicain se réfugiat aux USA, en emportant 250 kg  de chicle. Son but était de remplacer le caoutchouc. Sans succès…. Un américain Adams imagina de le mélanger à du sirop sucré et en fit de la pâte à mâcher.

Vignes le bien nommé:  En 1831, le bordelais Jean-Louis Vignes, s’installe en Californie après avoir été expulsé des îles Sandwich (Hawaï). L’aventurier se met à développer la vigne, réservée alors au vin de messe des missions. Le résultat le satisfait guère : il fait alors venir de France des pieds de cabernet franc et de sauvignon blanc – enveloppés dans de la mousse et des rondelles de patates pour qu’ils résistent au long voyage. Le succès est fulgurant et en 1850 son domaine « El Aliso » est le plus productif de toute la Californie.

A SUIVRE …

Un commentaire sur “🇺🇸 Joshua Tree – Désert de Mojave – Fin de la première partie de notre voyage

  1. Coucou !

    Chouet périple comme toujours. Vous approchez de + en + de l’Amérique du Sud !

    Il me tarde de vous y voir.

    Bonne continuation et gros bisous à tous les deux.

     

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