🇧🇴 Bienvenue en Bolivie

 

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Bienvenue en Bolivie

 

(Mardi 1er Mars)

Nous quittons  Puno , nous voilà sur la route Aymara, et après avoir  traversé plusieurs villages Chucuito, Acora, Juli, Pomata, Yunguyo, Desaguadero, nous arrivons à la frontière du Pérou et de la Bolivie, c’est le binz complet. Nous nous faufilons au milieu des combis-taxis, et des vendeurs ambulants ainsi que des voyageurs pour  arriver devant une ficelle en guise de barrière.(côté péruvien).

Là, on nous indique qu’il faut attendre son tour, et faire la queue, qu’il y a au moins 4heures minimum d’attente. Mais il existe une solution beaucoup plus rapide, et devinez laquelle, une « propina » de 40 NS/personne. Un peu de négociation avec le policier, il accepte 50 NS pour les 2 passeports. Après un quart d’heure d’attente, voilà  nous récupérons nos papiers tamponnés. C’est pas fini, maintenant le side, là aussi, nous avions une assurance Mercosur mais elle ne couvrait pas le Pérou, le policier nous demande 40 NS ou c’est une contravention. Yves lui indique qu’il n’a que 20 NS au bluff, c’est ok. Ouf, ça y est, nous pouvons passer  sur la ficelle, maintenant la frontière bolivienne.  Entre ces 2 frontières, il y a un véritable chassé-croisé de personnes à pieds, de vélo-taxis  portant des passagers ou des tas de briques  ou  encore des denrées, sans plus de contrôle, des bus sont stationnés et un pont sépare les 2 frontières.

 

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Entre les deux frontières

 

Arrivés côté Bolivie, nous sommes reçus par un homme en civil qui nous demande des photocopies des passeports, et papier side-car, heureusement nous les avons. Il nous faut aller au bureau des migrations  pour remplir des papiers et tamponnés les passeports. Nous revenons au premier bureau pour le document d’exportation temporaire du side. OK . Ensuite un autre bureau pour un tampon et une signature sur ce papier avec la somme de 10 Bolivianos. Tout est ok, nous pouvons prendre la route. Ah mais non, encore un contrôle 1km plus loin il faut s’acquitter de 10 Bolivianos.

Nous décidons de faire l’impasse sur La Paz, trop grosse ville, plus d’un million et demi  d’âmes, c’est la capitale la plus haute du monde, elle se situe entre 3200 et 4000 mètres compte tenu de son implantation. Nous poursuivons sur la route de l’Argent, vers Potosi,  ville impériale de Charles Quint, à plus de 4000 mètres, avec ses maisons coloniales, son style baroque, c’est une ville triste qui ne nous a pas séduit. Anecdote, dans certaines épiceries, il est possible de trouver et d’acheter des bâtons de dynamite, et du nitrate d’ammonium. Dommage, nous n’avions plus de place dans le side car.

 

 

 

Uyuni et son salar : au milieu de nulle part, après des kms de chemins caillouteux, nous arrivons à Uyuni, une bourgade étrange aux allures de ville du far-west, avec ses avenues, et ses immenses rues balayées par les vents de l’Altiplano. Créée il y a plus d’un demi siècle par le président Aniceto Arce, qui voulait doter cette région de la Bolivie, d’un carrefour ferroviaire vers le Chili et l’Argentine, non pas pour son développement, mais pour l’argent qui se trouvait dans les mines, Uyuni  reste un important nœud ferroviaire aujourd’hui.

 

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DD voulait attaquer un train

 

 

Visite du cimetière des trains, à la sortie du village se trouvent  de nombreuses locomotives du début du siècle, toutes rouillées au fil du temps, elles nous rappellent les bons vieux films. Sur l’une d’entre elles, une inscription subsiste : cherche mécanicien urgent.

 

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Celle là de loco, apparement elle en a pas trop besoin !

 

Le salar d’Uyuni

C’est la saison des pluies, et le salar est le plus grand miroir de la planète. Nous ne pouvons distinguer l’horizon, le ciel et le salar se confondent et forment une image sans aucun repère.

 

 

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Le salar aprés les pluies

 

C’est une blancheur aveuglante, à perte de vue, une immense surface à 3650 mètres d’altitude, c’est un lieu hallucinant, et nous en profitons pour nous tremper les pieds dans cette eau salée, très bénéfiques contre les rhumatismes. Petite collation sur ce lieu magique fournie par le guide. Visite de l’hôtel de sel, et arrêt au village où les habitants vivent de la récolte du sel, de l’artisanat. Il faut savoir que l’espérance de vie de cette population est entre 50 et 55 ans.

 

 

Quelques photos du salar

 

 

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Pyramides de sel prêtes à être ramassées

 

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Mobilier en sel

 

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Hôtel de sel

 

BOLIVIE-9944.NEF--1600x1200-.jpgBain de pieds salé.

 

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Les Sancho les 3 pieds dans le sel

 

 

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